Customize this title in frenchLes manifestants dénoncent l’accord du Parti socialiste espagnol avec les séparatistes catalans

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Les opposants à l’accord du Premier ministre espagnol par intérim Pedro Sanchez visant à former un gouvernement de coalition avec le parti indépendantiste catalan ont de nouveau manifesté devant le siège du Parti socialiste à Madrid. La tension est montée à son comble lors de la manifestation, entraînant plusieurs arrestations.

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Jeudi soir, des manifestants ont lancé des bouteilles, des canettes de bière et des feux d’artifice sur un cordon de police protégeant le siège.

Les policiers ont répondu avec des matraques, des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser la foule alors que les tensions montaient.

La manifestation a été déclenchée par la confirmation de l’accord signé jeudi entre le Parti socialiste et le parti séparatiste catalan Junts, dirigé par Carles Puigdemont, qui devrait également accorder une amnistie à Puigdemont et à d’autres personnes impliquées dans l’échec de la tentative de sécession de 2017.

Puigdemont s’enfuit en Belgique après avoir mené la tentative d’indépendance de la Catalogne.

Cette décision augmente considérablement les chances de Sanchez de former un autre gouvernement de coalition minoritaire de gauche.

Il a encore besoin du soutien d’un petit parti basque, ce qu’il est susceptible d’obtenir.

L’accord de critique est « antidémocratique »

Le président du parti Vox, Santiago Abascal, a déclaré que l’alliance était antidémocratique.

« Le coup d’Etat contre la nation, contre la démocratie et contre la loi a été déclenché aujourd’hui, et c’est ainsi que commence une période noire dans l’histoire de l’Espagne. »

Une amnistie a été l’élément crucial des négociations menées par les représentants du gouvernement de gauche intérimaire de Sanchez pour gagner le soutien de deux partis indépendantistes catalans.

Le soutien des Junts (Ensemble) de Puigdemont et de son rival, la Gauche républicaine de Catalogne, qui a apporté son soutien à Sanchez la semaine dernière, est vital si Sanchez veut être réélu Premier ministre après des élections nationales peu concluantes en juillet.

Alors que les deux partis radicaux ne détiennent que sept sièges chacun sur les 350 membres du parlement, ils sont les seuls à pouvoir faire franchir à Sanchez le seuil nécessaire de 176 voix lors de la séance d’investiture qui devrait avoir lieu dans les prochains jours.

Si un gouvernement ne peut être formé avant le 27 novembre, le Parlement sera dissous et de nouvelles élections convoquées en janvier.

L’amnistie profiterait à Puigdemont et à de nombreuses autres personnes, depuis des fonctionnaires mineurs jusqu’à des citoyens ordinaires, qui ont rencontré des problèmes juridiques pour leur rôle dans la tentative illégale d’indépendance de la Catalogne qui a amené l’Espagne au bord de la rupture il y a six ans.

La justice espagnole tente toujours d’obtenir l’extradition de Puigdemont de Belgique.

Étant donné qu’il est considéré par de nombreux Espagnols comme un ennemi de l’État, tout accord qui lui profite est politiquement toxique.

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