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PARIS (AP) – Les Parisiens ont voté à une écrasante majorité pour bannir les omniprésents scooters électriques de location de la capitale française de leurs rues, lors d’un mini-référendum, le maire a déclaré avoir envoyé un « message très clair ».
Les 15 000 mini-machines qui divisent l’opinion pourraient désormais disparaître du centre de Paris fin août à l’expiration des contrats de la ville avec les trois opérateurs.
La question que la mairie a posée dimanche aux électeurs lors de son mini-référendum municipal était : « Pour ou contre les scooters en libre-service à Paris ?
Le résultat n’était pas proche. La mairie a déclaré sur son site Web qu’environ 103 000 personnes avaient voté, 89 % rejetant les scooters électriques et seulement 11 % les soutenant.
La participation a été très faible. Le vote avait été ouvert à l’ensemble des 1,38 million d’électeurs inscrits à Paris.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a salué le vote comme un succès et a réitéré son vœu de respecter le résultat du référendum consultatif.
Le « message très clair des électeurs devient maintenant notre guide », a-t-elle déclaré. « Avec mon équipe, nous donnerons suite à leur décision comme je l’avais promis. »
Dispersés dans Paris, faciles à localiser et à louer avec une application téléchargeable et relativement bon marché, les scooters sont un succès auprès des touristes qui aiment leur vitesse et la liberté d’assistance qu’ils offrent.
Au cours des cinq années qui ont suivi leur introduction, dans le sillage des voitures partagées et des vélos partagés, les scooters de location ont également fait leur apparition parmi certains Parisiens qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se permettre le leur mais aiment la possibilité d’échapper à la Métro et autres transports en commun.
Mais de nombreux Parisiens se plaignent que les scooters électriques sont une horreur et une menace pour la circulation, et les micro-véhicules ont été impliqués dans des centaines d’accidents.
Hidalgo et certains de ses adjoints ont fait campagne pour bannir la flottille de location «flottante» – ainsi appelée parce que les scooters sont récupérés et déposés dans la ville au gré de leurs locataires – pour des raisons de sécurité, de nuisance publique et de rentabilité environnementale avant que la capitale n’accueille les jeux olympiques l’année prochaine.