Customize this title in frenchLes partis politiques roumains ont investi des sommes importantes dans les médias et la publicité en 2023

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Les partis politiques roumains ont alloué les subventions qu’ils ont reçues de l’État à la presse et à la publicité politique entre janvier et octobre 2023, révèle un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Expert Forum, basé à Bucarest.

En 2023, les subventions aux partis politiques s’élevaient à 258 millions de lei (environ 52 millions d’euros), avec des dépenses atteignant 198 millions de lei (environ 40 millions d’euros) en octobre. La plus grande part de ces fonds, 98 millions de lei (environ 18 millions d’euros), soit 49 % des dépenses totales, a été allouée à la presse et à la publicité politique.

Les principaux dépensiers au cours des dix premiers mois ont été le PSD avec 46,7 millions de lei (67% des dépenses jusqu’en octobre), le PNL avec 37,7 millions de lei (65%) et l’USR avec 11,9 millions de lei (33%). Étonnamment, le parti d’extrême droite AUR, qui s’était abstenu de dépenser des subventions les années précédentes, a investi 1,04 million de lei (4 %) dans des activités promotionnelles en 2023.

En 2024, les subventions devraient s’élever à 314 millions de lei (63 millions d’euros), soit une augmentation d’un tiers par rapport à l’allocation de 2023.

Selon Expert Forum, les contrats de presse manquent de transparence, seules des informations limitées étant disponibles dans une poignée d’articles publiés par des publications en ligne.

Malgré les efforts visant à accroître la transparence, un projet de loi visant à marquer de manière transparente le matériel publicitaire politique et à exiger des rapports financiers continus de la part des partis est bloqué à la Chambre des députés. Il a peu de chances d’être adopté avant l’année électorale 2024.

La publicité politique reste anonyme, ce qui laisse les citoyens mal informés de l’origine du matériel publicitaire. Les vides juridiques aggravent la situation. En dehors des campagnes électorales, il est interdit aux chaînes de télévision de recevoir des fonds directement, mais les partis redirigent l’argent vers les sites Internet des chaînes.

Une enquête du quotidien Libertatea suggère que les partis utilisent des informations non marquées sur leurs sites Internet pour s’assurer une couverture favorable sur les chaînes de télévision affiliées.

(Sébastien Rotaru | Euractiv.ro)

En savoir plus avec Euractiv



Source link -57