Customize this title in frenchLes pays de l’UE cherchent à sortir de l’impasse dans la réforme du marché de l’électricité

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Les pays de l’UE cherchent à sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent les projets de réforme du marché européen de l’électricité après une impasse de près de quatre mois, dans le but d’approuver leur position de négociation le 17 octobre.

La réforme du marché de l’électricité a été présentée par la Commission européenne en mars 2023 dans le but de contenir la hausse des prix provoquée par la guerre en Ukraine.Mais ce que l’on espérait être un processus rapide s’est embourbé dans les débats sur les aides d’État aux producteurs d’électricité.

Les ambassadeurs des pays de l’UE se sont réunis mercredi (4 octobre) pour discuter du sujet et plusieurs documents de compromis ont été présentés pour tenter de sortir de l’impasse.

Toutefois, d’autres discussions seront nécessaires avant que les pays de l’UE puissent s’entendre sur leur position commune avant les négociations décisives avec le Parlement européen pour finaliser la loi.

Le temps presse : le Parlement européen va se dissoudre avant les élections européennes de juin. Plus tôt les pays de l’UE obtiendront leur position, plus vite ils pourront entamer les négociations et plus la loi aura de chances de franchir la ligne d’arrivée.

Avant la réunion des ambassadeurs, plusieurs États membres de l’UE ont donné leur avis sur la manière de sortir de l’impasse, notamment l’Espagne, qui assure actuellement la présidence semestrielle de l’UE et est chargée de négocier des accords.

La présidence espagnole a proposé plusieurs façons de modifier le libellé des soi-disant contrats sur différence (CfD) – ou revenus garantis par le gouvernement pour les producteurs d’électricité, qui sont au centre de la controverse.

« Afin de combler le fossé entre les différentes approches des États membres, la présidence considère qu’il existe trois options possibles pour résoudre les divergences au sujet de l’article 19b », écrit-il dans un document officieux, initialement publié par le site d’information. Contexte et vu par Euractiv.

L’article 19b rendrait obligatoires les contrats de différence bilatéraux pour les aides d’État visant à prolonger la durée de vie des centrales électriques existantes. Lorsque les prix de l’électricité tombent en dessous du plancher convenu, l’État indemnise les producteurs d’électricité pour les revenus manquants. Et lorsque les prix dépassent le plafond convenu, les compagnies d’électricité remboursent la différence dans les caisses de l’État, où elle est censée être restituée aux consommateurs.

C’est le point le plus controversé, l’Allemagne, le Luxembourg et l’Autriche prévenant que cela permettrait à la France de dominer le marché européen grâce à l’électricité bon marché provenant de son parc massif de 56 réacteurs nucléaires.

Pour sortir de l’impasse, la présidence espagnole a suggéré soit de supprimer complètement l’article, soit de procéder à des ajustements afin de répondre aux préoccupations des pays de l’UE.

Les options visant à modifier l’article 19b incluent un nouveau paragraphe pour renforcer les dispositions en matière de contrôle et de transparence. Le premier permet à la Commission européenne de formuler des recommandations pour remédier à tout ce qui pourrait affecter l’égalité des conditions de concurrence sur le marché de l’UE, tandis que le second va plus loin, en permettant à Bruxelles d’élaborer un texte juridique pour limiter la part des revenus revenant aux clients finaux, si nécessaire. .

Pendant ce temps, un autre article obtenu par Contexte et signé par neuf pays de l’UE – Bulgarie, République tchèque, France, Croatie, Hongrie, Pologne, Slovaquie et Slovénie – envisage également d’adapter l’article 19b.

Il s’agit notamment d’éviter « tout effet de distorsion » sur les installations de production et les marchés, de garantir que la rémunération soit conforme au coût du projet et d’éviter « des distorsions indues de la concurrence et des échanges sur le marché intérieur, notamment, le cas échéant, en déterminant les montants de la rémunération par le biais de un processus d’appel d’offres ouvert, clair, transparent et non discriminatoire ».

L’Allemagne aussi bouge, avec le Temps Financier rapportant que le pays cherche un « grand accord » avec la France pour résoudre l’impasse.

Les ministres européens de l’énergie se réuniront le 17 octobre à Luxembourg dans l’espoir de trouver un compromis qui leur permettrait d’entamer des négociations sur la loi finale avec le Parlement européen. Cependant, il reste encore du travail à faire pour parvenir à un accord.

[Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald]

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