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Khartoum Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a acheminé environ huit tonnes de fournitures médicales vers le Soudan déchiré par les combats. Le premier transport d’aide internationale de l’organisation depuis le début des violents combats il y a deux semaines aidera à soigner des milliers de personnes blessées par balle, a annoncé dimanche le CICR. Les fournitures de secours – notamment des anesthésiques, des bandages et du matériel chirurgical – ont été acheminées par avion depuis la Jordanie jusqu’à la ville portuaire de Port Soudan. Une autre machine avec des fournitures supplémentaires et des services d’urgence devrait suivre prochainement, a-t-il ajouté.
Entre-temps, on espérait qu’un cessez-le-feu de trois jours entre les deux parties au conflit, qui devait expirer lundi soir, pourrait être prolongé. Le groupe paramilitaire Rapid Support Forces (RSF) s’est déclaré dimanche après-midi favorable à une prolongation du cessez-le-feu de 72 heures pour des raisons humanitaires. Les forces armées n’ont d’abord fait aucun commentaire.
Le cessez-le-feu a temporairement ramené une certaine normalité dans certaines parties de la capitale assiégée Khartoum au cours du week-end. Des témoins oculaires ont rapporté que la police patrouillait à nouveau dans les rues – entre autres pour empêcher les pillages. Seuls quelques coups de feu ont été entendus. Cependant, des combats sporadiques ont également été signalés dans certaines parties de la ville. Les deux parties au conflit s’accusent mutuellement de ne pas respecter le cessez-le-feu.
Dans ce pays d’Afrique du Nord-Est qui compte environ 46 millions d’habitants, le président de facto Abdel Fattah al-Burhan se bat avec l’aide des forces armées depuis le 15 avril contre son adjoint Mohammed Hamdan Daglo, qui dirige les paramilitaires influents de RSF. Les deux généraux avaient pris la direction du Soudan par deux coups d’État militaires conjoints en 2019 et 2021.
Selon le Comité médical soudanais, de nombreux hôpitaux ne fonctionnent plus à cause des combats. De plus, il y a un manque de médicaments, de produits médicaux et de sang. Selon les autorités, les combats ont déjà fait plus de 500 morts et près de 5 000 blessés.
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