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Les agriculteurs allemands, polonais, roumains et français ont été rejoints dans leurs protestations par les agriculteurs belges vendredi et tout au long du week-end, avec des revendications similaires à celles de leurs pairs européens.
Les agriculteurs wallons ont manifesté ce week-end dans le cadre de la Trop c’est vrai (Trop, c’est trop), menée par la Fédération wallonne de l’agriculture (FWA), pour dénoncer la situation « étouffante » dans laquelle ils se trouvent actuellement.
Le slogan français «En marche sur la tête» (« Nous marchons sur la tête ») a été repris par les Belges, qui ont également retourné les panneaux indicateurs de certaines villes aux entrées de celles-ci.
Les manifestations, qui comprenaient des barrages routiers, se sont jusqu’à présent déroulées dans le calme.
« Les gens n’ont pas à payer [for this situation]et notre objectif est d’être constructif pour faire changer les choses », a déclaré le principal syndicat agricole de la Région wallonne, ajoutant que l’objectif principal est de sensibiliser les citoyens et les politiques à leur situation.
Les agriculteurs flamands devraient s’y rallier dans les prochains jours, tandis que les Wallons devraient poursuivre leurs actions au cours de la semaine.
Les manifestants devraient se diriger jeudi vers Bruxelles, où se tiendra un sommet extraordinaire du Conseil européen, Europe 1 rapporté dimanche.
La colère exprimée par les agriculteurs belges fait écho à celle des agriculteurs de Roumanie, de Pologne, d’Allemagne, des Pays-Bas et de France à l’approche des élections européennes cruciales de juin, au cours desquelles l’extrême droite devrait gagner.
Demandes
En Belgique, comme ailleurs en Europe, les agriculteurs réclament un revenu décent face à la hausse des coûts de production et à la baisse des prix des produits. Cette situation n’est pas économiquement viable et n’encourage pas les jeunes à accéder à la profession.
Ils veulent une législation qui permettra au secteur d’être « véritablement durable sur les plans économique, environnemental et social », a déclaré la FWA dans un communiqué de presse.
Les agriculteurs dénoncent également la lourdeur administrative et la complexité des politiques environnementales européennes.
La FWA affirme qu’il est « urgent de parvenir à une véritable simplification administrative » et appelle à une révision « approfondie » de la politique agricole commune (PAC), ainsi qu’à une « évaluation économique, environnementale et sociale par la Commission européenne de l’impact » de toutes les législations et contraintes qu’il a imposées au secteur ces dernières années ». Les agriculteurs affirment que le budget de la PAC devrait compenser toutes les contraintes et devrait être augmenté et indexé à l’inflation.
Dans le même temps, les agriculteurs critiquent les accords tels que l’accord UE-Mercosur, condamnant le fait que l’UE importe des produits qui ne répondent pas aux mêmes normes qu’elles sont tenues de respecter en vertu de la législation européenne. Ils réclament une interdiction de ces importations ainsi que des clauses miroir obligatoires.
L’accès à la terre et le transfert des exploitations agricoles sont une autre question clé soulevée. Dans son communiqué, la FWA souligne « l’importance de travailler au renouvellement des générations dans l’agriculture », un problème non seulement en Belgique mais aussi dans d’autres États membres comme la France.
Réponse politique
Dimanche, la FWA a salué les « premiers pas en avant » suite à l’annonce du ministre wallon de l’Agriculture Willy Borsus (MR, Renew) selon laquelle une task force reliant les niveaux fédéral, régional et européen serait mise en place pour s’attaquer au problème de la surcharge administrative.
Vendredi dernier, le ministre a déclaré que le dialogue stratégique de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur l’avenir de l’agriculture, lancé le 25 janvier, était une « opportunité » qui devait être « saisie » pour répondre aux préoccupations des agriculteurs.
Les agriculteurs se sont également rendus à Bruxelles, où ils ont rencontré le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval (MR). FJA, FWA, où étaient également présents l’Algemeen Boerensyndicaat flamand (ABS) et la Fédération unifiée des groupements d’éleveurs et d’agriculteurs (FUGEA).
Pour le ministre, les préoccupations des agriculteurs « doivent être prises en compte aux niveaux régional, fédéral et européen », citant « les charges administratives de la nouvelle PAC, un budget insuffisant pour garantir un revenu décent, des contraintes environnementales excessives dans le cadre du Green Deal et l’absence de clauses miroir dans les accords internationaux de libre-échange ».
Il a également insisté sur le fait que l’agriculture doit être considérée comme « une activité stratégique essentielle et non une variable d’ajustement pour d’autres politiques, notamment les politiques environnementales et budgétaires ».
(Anne-Sophie Gayet | Euractiv.com)