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Au Yémen, un tribunal dirigé par les Houthis a condamné 13 personnes à l’exécution publique pour homosexualité, a indiqué une source judiciaire, alors que des groupes de défense des droits de l’homme dénonçaient une augmentation des abus commis par les rebelles soutenus par l’Iran.
Les condamnations ont été prononcées à Ibb, une province contrôlée par les Houthis dont les attaques contre les navires de la mer Rouge depuis novembre ont déclenché des représailles de la part des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
Trois autres personnes ont été incarcérées pour des accusations similaires, selon la source judiciaire, qui a requis l’anonymat car elle n’est pas autorisée à parler à la presse.
35 autres personnes ont été arrêtées par les Houthis dans la province d’Ibb pour homosexualité, a indiqué la source.
Les personnes condamnées à la peine de mort pour homosexualité au Yémen sont généralement lapidées à mort, ont déclaré plusieurs groupes de défense des droits humains.
« Les Houthis intensifient leurs abus dans leur pays tandis que le monde est occupé à observer leurs attaques dans la mer Rouge », a déclaré Niku Jafarnia, chercheur sur le Yémen à Human Rights Watch.
« S’ils se souciaient vraiment des droits humains qu’ils prétendent défendre en Palestine, ils ne fouetteraient pas et ne lapideraient pas à mort les Yéménites », a-t-elle déclaré.
Des partisans des Houthis assistent à un rassemblement de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza et contre les frappes aériennes menées par les États-Unis sur le Yémen, à Sanaa, au Yémen, le vendredi 26 janvier 2024.
Des combattants houthis défilent lors d’un rassemblement de soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza et contre les frappes américaines au Yémen près de Sanaa, le lundi 22 janvier 2024.
Des membres de tribus yéménites appartenant au mouvement Houthi participent à un défilé populaire et à un rassemblement organisé pour soutenir les Palestiniens et contre les attaques aériennes américano-britanniques contre le Yémen, le 7 février 2024.
Des vidéos partagées avec l’AFP, qui n’ont pu être vérifiées de manière indépendante, montrent un juge d’un tribunal lisant les condamnations à mort dimanche.
Il n’a pas été précisé dans l’immédiat quand les exécutions devaient avoir lieu, et les condamnations sont susceptibles d’appel.
Les condamnations à mort ne sont pas toujours exécutées par les Houthis, qui contrôlent les zones les plus peuplées du Yémen et sont engagés dans une guerre de longue date avec une coalition dirigée par l’Arabie saoudite.
Un rapport de 2022 de l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme indique que les Houthis ont condamné à mort 350 personnes depuis la prise de la capitale en 2014, et en ont exécuté 11.
Les ONG affirment que les violations des droits ont augmenté depuis que les Houthis ont commencé à harceler les navires de la mer Rouge, manifestement en signe de protestation contre la guerre entre Israël et le Hamas.
En décembre, la militante yéménite des droits humains Fatima Saleh Al-Arwali a été condamnée à mort pour espionnage au profit des Émirats arabes unis, membre de la coalition militaire intervenue au Yémen en 2015 pour soutenir les forces gouvernementales.
Pendant ce temps, les navires, drones et missiles houthis continuent de cibler les navires de transport dans la mer Rouge, incitant les pays alliés à lancer des frappes de représailles.
L’armée américaine a mené de nouvelles frappes aériennes sur des cibles rebelles dans la nuit, ont annoncé des responsables tôt ce matin.
Les forces américaines ont détruit jeudi quatre drones chargés d’explosifs et sept lanceurs mobiles de missiles de croisière antinavires qui pourraient cibler des navires en mer Rouge, a annoncé le commandement central de l’armée américaine.
« Ils représentaient une menace imminente pour les navires de la marine américaine et les navires marchands dans la région », a déclaré le commandement central. « Ces actions protégeront la liberté de navigation et rendront les eaux internationales plus sûres et plus sécurisées pour la marine américaine et les navires marchands. »
Les Houthis n’ont pas reconnu les pertes.
Depuis novembre, les rebelles ont pris pour cible à plusieurs reprises des navires dans la mer Rouge en raison de l’offensive israélienne à Gaza.
Mais ils ont fréquemment ciblé des navires ayant des liens ténus ou inexistants avec Israël, mettant en péril le transport maritime sur une route clé pour le commerce entre l’Asie, le Moyen-Orient et l’Europe.
Un membre d’une tribu yéménite appartenant au mouvement Houthi tient son fusil avec une affiche des emblèmes Houthis alors qu’il participe à un défilé populaire et à un rassemblement organisé pour soutenir les Palestiniens.
Des membres de tribus yéménites appartenant au mouvement Houthi participent à un défilé populaire et à un rassemblement organisé pour soutenir les Palestiniens et contre les attaques aériennes américano-britanniques contre le Yémen, le 7 février 2024.
Des membres de tribus yéménites appartenant au mouvement Houthi participent à un défilé populaire et à un rassemblement organisé pour soutenir les Palestiniens et contre les attaques aériennes américano-britanniques contre le Yémen, le 7 février 2024, à Sanaa, au Yémen.
Ces dernières semaines, les États-Unis et le Royaume-Uni, soutenus par d’autres alliés, ont lancé des frappes aériennes ciblant les arsenaux de missiles des Houthis et les sites de lancement de leurs attaques.
Une frégate allemande a appareillé jeudi pour participer à la mission de l’Union européenne visant à aider à défendre les cargos contre les attaques des Houthis.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE devraient approuver une mission en mer Rouge le 19 février, avec sept pays prêts à fournir des navires ou des avions.
Le Hessen, transportant environ 240 marins, devrait être en place une fois que la mission de l’UE aura obtenu le feu vert officiel et que le parlement allemand aura approuvé sa participation.
Les Houthis, originaires du nord montagneux du Yémen, appartiennent à la minorité zaidi, une émanation de l’islam chiite.
Cette force dure, fondée dans le but de promouvoir une théocratie, a émergé dans les années 1990, se soulevant contre une prétendue négligence de leur région.
Il combat depuis 2015 une coalition progouvernementale dirigée par le puissant voisin saoudien, un conflit qui a fait des centaines de milliers de morts et des millions de personnes au bord de la famine.