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Paris Les annonces avant la fête du travail de cette année ont été importantes en France : les syndicats ont promis une journée « historique » et ont appelé à participer à plus de 300 manifestations à travers le pays. Le 1er mai était censé provoquer une « explosion sociale » dans le pays en signe de protestation contre la réforme des retraites.
La réforme a déjà été approuvée et officiellement signée par le président Emmanuel Macron. Malgré la résistance massive, il les a fait passer et a souligné que les changements étaient nécessaires pour que le système de retraite reste viable.
Dans de nombreuses villes comme Marseille, Lyon ou Toulouse, les manifestations ont commencé lundi matin, à Paris elles ont commencé à 14 heures. Les premières images de Nantes montraient des foules, à Paris et à Lyon il y avait des émeutes. Le dirigeant syndical Laurent Berger de la CFDT modérée a précédemment évoqué un 1er mai qui devrait être « l’un des plus importants de ces 30 ou 40 dernières années ».
Les syndicats espéraient une mobilisation d’un à 1,5 million de personnes, malgré les jours fériés et les vacances. Le gouvernement attendait 500 000 à 650 000 personnes, contre environ 100 000 le 1er mai de l’année dernière. Selon les premières estimations, les chiffres étaient nettement plus élevés que d’habitude, mais la mobilisation de masse espérée par les syndicats ne s’est pas concrétisée. Le gouvernement a déployé 12 000 policiers dans toute la France, dont 5 000 à Paris.
Néanmoins, Berger a expliqué : « Le grand succès de la mobilisation montre le rejet de la réforme des retraites. » Après que de moins en moins de Français ont participé aux manifestations ces dernières semaines, les syndicats ont été confrontés au défi de relancer les protestations. Dans l’idéal du moins, les Français sont encore derrière : selon un sondage du quotidien « Le Figaro », 65 % étaient favorables aux manifestations du 1er mai.
Macron entamera mardi les négociations avec les syndicats
La réforme des retraites vise à faire passer l’âge officiel d’entrée de 62 à 64 ans et la durée de cotisation de 42 à 43 ans. Or, de nombreux Français ne partent déjà à la retraite qu’à 67 ans, car sinon les années de versement ne suffiraient pas pour une retraite sans abattements. Berger a peu d’espoir que Macron retire la loi, mais espère que les détails seront ajustés. Des négociations à ce sujet sont prévues avec les syndicats à partir de mardi.
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Après que le gouvernement Macron a mis en boîte la réforme des retraites avec une astuce constitutionnelle sans vote du parlement, il y a de l’indignation en France. Pendant ce temps, le président tente de marquer des points avec d’autres préoccupations dans le pays.
Lui et ses ministres voyagent du nord au sud sur des questions telles que l’agriculture, l’éducation et l’environnement. Mais les voyages sont un défi. Macron et ses ministres sont régulièrement reçus avec des tambours sur des casseroles et des poêles. A cause du bruit, les politiciens se font à peine entendre.
Un an après sa réélection, le président semble affaibli et subit une énorme pression politique. Macron avait aussi insisté sur la réforme des retraites pour prouver l’adaptabilité de la France. Apparemment sans succès : L’agence de notation Fitch vient d’abaisser d’un cran la note de crédit de la France de « AA » à « AA- ». L’immobilisme politique et les protestations sont des risques pour le programme de réforme, a expliqué Fitch.
L’agence a dégradé la note de la France en raison d’une dette souveraine élevée, mais a tout de même qualifié les perspectives économiques de stables. Fitch table sur une croissance économique de 0,8 % pour l’année en cours. Elle a averti que « des perspectives de croissance plus faibles et une compétitivité affaiblie » pourraient conduire à une nouvelle dégradation.
Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que l’évaluation « pessimiste » de Fitch sous-estimait les conséquences des réformes. Il a réitéré la « parfaite détermination » du gouvernement à réduire le déficit et la dette publics et annoncé de nouvelles réformes, dont un projet de loi pour les « industries vertes ».
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