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Bruxelles (AFP) – Un juge belge a accepté mercredi de libérer l’eurodéputée grecque Eva Kaili, le visage public de la soi-disant enquête sur la corruption du Qatargate, de prison et de la placer en résidence surveillée dans l’attente de poursuites pour corruption.
L’avocat de Kaili, Sven Mary, a déclaré à l’AFP que Kaili pourrait ne pas sortir de prison avant vendredi ou même lundi, et seulement une fois que les autorités auront traité les documents et lui auront équipé un bracelet de suivi.
« A ce stade, nous devons lui donner la possibilité de retrouver sa famille, et en particulier son enfant », a-t-il déclaré.
Le scandale a secoué le Parlement européen, qui s’est engagé à assainir ses règles de lobbying et de transparence, et a enragé les gouvernements du Qatar et du Maroc, qui nient farouchement tout lien avec les pots-de-vin prétendument versés pour influencer la politique de l’UE en leur faveur.
Kaili, ancienne vice-présidente du parlement représentant le groupe politique de centre-gauche, a clamé son innocence tout au long de l’enquête.
L’ex-présentatrice de 44 ans était la dernière suspecte encore en détention provisoire, plus de quatre mois après son arrestation l’an dernier.
Quatre autres accusés, dont son partenaire et le père de sa fille de deux ans, Francesco Giorgi, avaient déjà été libérés avec des trackers électroniques.
Selon le bureau du procureur, Kaili, originaire de la ville de Thessalonique, dans le nord de la Grèce, sera autorisée à résider à son adresse belge pendant que l’enquête se poursuit.
« Elle est assignée à résidence en Belgique et placée sous surveillance électronique. Le juge d’instruction vient de rendre la décision », a déclaré à l’AFP Antoon Schotsaert, magistrat au parquet fédéral belge.
Elle a été arrêtée pour la première fois le 9 décembre de l’année dernière lorsque la police belge a fait une descente dans une série d’adresses liées à des personnalités politiques de la région bruxelloise et a saisi plus de 1,5 million d’euros en espèces.
Quatre mois de prison
Les enquêteurs allèguent qu’un ancien député européen, Pier Antonio Panzeri, dirigeait un réseau de députés européens, de dirigeants d’ONG et de syndicalistes prêts à accepter des pots-de-vin pour faire avancer les intérêts du Qatar et du Maroc, notamment en cherchant apparemment à atténuer les critiques européennes à l’encontre des droits du travail qatariens avant la coupe du monde de football 2022.
Les deux gouvernements nient vigoureusement tout acte répréhensible, mais l’avocat de Panzeri a déclaré qu’il coopérait pleinement à l’enquête dans l’espoir de négocier une peine plus légère.
Les aveux de Panzeri ont conduit à l’arrestation en février de l’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella, qui a été libéré mardi en résidence surveillée.
Mary a indiqué que son client resterait à la disposition de l’enquête du juge d’instruction Michel Claise, tout en continuant à contester toutes les charges.
« Elle crie son innocence depuis quatre mois et demi », a-t-il déclaré à l’AFP. « Aujourd’hui, elle est à moitié libre, elle n’a pas obtenu la liberté absolue.
« Nous continuerons à nous battre jusqu’à ce que la vérité se lève et éclate au grand jour, que ce soit dans quelques semaines ou quelques mois », a-t-il déclaré.
« Et la vérité n’est pas ce qui sort de la bouche de M. Panzeri, c’est une chose sûre. »
Un autre suspect, l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, est assigné à résidence en Italie et lutte contre son extradition vers la Belgique. Une audience en appel est prévue à Naples le 2 mai.
© 2023 AFP