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Alors que nous naviguons dans un monde de plus en plus tumultueux et chargé de conflits, le soutien inconditionnel à l’égalité des droits pour tous deviendra de plus en plus essentiel pour le bien-être et la résilience des groupes minoritaires en Europe, écrit Camille Ogoti.
Les discours de droite anti-genre se multiplient à travers l’Europe. Depuis le Hongrois Viktor Orban, qui s’est fermement opposé à ce qu’il décrit fréquemment comme une « culture éveillée » et une « idéologie du genre », jusqu’au Néerlandais Gert Wilder, dont le Parti de la Liberté a récemment fait campagne pour « mettre fin à l’endoctrinement politique… et à la folie du genre », le l’utilisation de l’identité comme arme politique et le ciblage des groupes minoritaires s’intensifient dans de nombreux États membres de l’UE.
La triste réalité est qu’en 2024, malgré les nombreux progrès en faveur de l’équité et de l’égalité dans nos sociétés, nous assistons à un engagement croissant de millions d’euros en faveur des groupes de « guerre culturelle », qui visent à faire reculer les libertés et les valeurs que nous, en L’Europe, prends pour acquis.
Une partie de la droite politique – enhardie par les développements aux États-Unis et l’annulation de l’affaire Roe vs Wade – voit désormais le capital s’attaquer à la santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’aux droits des femmes et des LGBTQ+, sous couvert de démographie et d’inquiétudes concernant les soi-disant pratiques « réveillées » du gouvernement.
Cela a fait peser une cible sur le dos des groupes minoritaires, à tel point que le volume des attaques contre les personnes LGBTQ+ en Europe atteint désormais un niveau record depuis une décennie.
Ajouter de l’huile à la colère de l’immigration
Ces sentiments enflamment encore davantage le discours politique sur l’immigration. L’Allemagne, un puissant État membre de l’UE, est témoin de la montée en popularité du parti anti-immigration Alternative pour l’Allemagne (AfD), encourageant les discussions autour des expulsions massives.
Les craintes accrues concernant l’immigration, associées à la montée des sentiments anti-genre, exposent les réfugiés LGBTQ+ à un risque alarmant de discrimination et d’expulsion.
L’ONU et l’UE ont reconnu l’appel à la reconnaissance des besoins spécifiques des réfugiés LGBTQ+.
Les personnes transgenres, confrontées à des niveaux élevés de transphobie dans toute l’Europe, sont particulièrement exposées. Le gouvernement hongrois, par exemple, s’oppose ouvertement à un langage inclusif au niveau international et les niveaux de crimes haineux signalés sont en augmentation.
La crainte de divulguer des informations sensibles aux autorités à la frontière ukrainienne, associée à la crainte d’être refoulé à la frontière ou de voir leurs documents d’identité confisqués, a dissuadé de nombreuses personnes homosexuelles en Ukraine de tenter de quitter leur pays.
Certains ont encore pire
Cette expérience est encore pire pour ceux qui ont été victimes de discrimination et de harcèlement en raison de leur race.
De nombreux réfugiés ont été établis dans des secteurs clés avant d’être contraints de fuir : leur offrir des formations et des opportunités économiques facilite leur intégration dans leur pays d’accueil et permet aux individus qualifiés d’adapter leurs expériences préexistantes aux nouveaux marchés du travail.
Pourtant, pour la première fois depuis 2010, nous assistons à un changement inquiétant alors que des pays comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas et le Japon ont réduit leurs engagements financiers pour lutter contre la violence sexiste.
En outre, ils ont alloué une part plus petite de l’aide totale au soutien des initiatives en faveur de l’égalité des sexes.
Le financement a un impact significatif sur les organisations LGBTQ+, offrant un soutien essentiel non seulement pour contrer les millions versés dans les groupes haineux anti-LGBTQ+, mais également pour aider certains des membres les plus vulnérables de la communauté.
Des libertés durement acquises sous le feu des critiques
Il est clair que la montée du discours anti-genre et l’escalade de la violence contre la communauté LGBTQ+ en Europe nécessitent une réponse urgente et une éradication de notre société.
Cette réaction doit venir de nos élus, avec un engagement à défendre les valeurs et les droits des groupes minoritaires.
Cela doit également provenir d’efforts de collaboration plus approfondis, qui mettent en évidence le rôle essentiel que le financement et la coordination peuvent jouer dans la lutte contre les attaques politiques et dans la fourniture de garanties aux plus vulnérables de notre société.
Alors que nous naviguons dans un monde de plus en plus tumultueux et chargé de conflits, tant au sens physique que politique, le soutien inconditionnel à l’égalité des droits pour tous deviendra de plus en plus essentiel pour le bien-être et la résilience des groupes minoritaires en Europe.
Nous ne pouvons pas rester les observateurs passifs tandis que les idéologues visent les libertés durement gagnées de notre continent.
Camille Ogoti est une militante des droits humains qui dirige actuellement depuis Berlin la réponse humanitaire de l’Organisation pour les refuges, l’asile et les migrations (ORAM) à la crise ukrainienne, en partenariat avec l’Alliance pour l’égalité des genres en Europe.
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