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L’inflation française a légèrement augmenté en décembre, soutenue par la hausse des prix de l’énergie et des services
L’estimation préliminaire de l’inflation française en glissement annuel pour décembre 2023 s’est établie jeudi 4 décembre à 3,7 %, contre 3,5 % en novembre 2023, bien qu’un peu en dessous des attentes des analystes de 3,8 %.
Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’énergie, qui ont augmenté de 5,6 % en décembre, contre 3,1 % en novembre. Les prix des services ont également légèrement augmenté, passant de 2,8 % en novembre à 3,1 % en décembre.
Les prix des produits manufacturés ont toutefois connu une baisse, à 1,4% en décembre, contre 1,9% le mois précédent. Les prix des produits alimentaires ont également continué de baisser, tombant à 7,1 %, leur plus bas niveau depuis 17 mois, contre 7,7 % en novembre. Les prix du tabac sont restés plus ou moins stables à 9,8 %.
L’estimation préliminaire du taux d’inflation mensuel s’est établie à 0,1% en décembre, contre -0,2% en novembre.
La hausse des prix alimentaires alimente l’inflation
Jusqu’à présent, les prix des produits alimentaires ont principalement été à l’origine de l’inflation de la deuxième économie européenne et, bien qu’ils soient en légère baisse, ils restent encore trop élevés, à 7,1 %. Cela a incité de nombreux acheteurs à envisager d’acheter des marques de supermarché ou d’autres alternatives moins chères, ou à compter sur des remises, des offres spéciales et des coupons.
La France a pris certaines mesures pour faciliter les négociations entre les détaillants et les agriculteurs et autres producteurs de produits alimentaires, afin de réfléchir à la manière dont les matières premières moins chères pourraient atteindre plus rapidement les magasins.
« Nous allons chercher des zones pour faire baisser les prix, nous allons donner un coup de pied à l’inflation », a déclaré Michel-Edouard Leclerc, directeur du supermarché E.Leclerc, sur France 2 cette semaine (2 janvier).
La baisse de la production d’énergie nucléaire contribue à la flambée des prix de l’énergie
La France est également confrontée à une hausse persistante des prix de l’énergie, le plafond des prix de l’énergie ayant été relevé à 15 % à compter du 1er février 2023, contre 4 % auparavant. Cela a touché environ 77 % des ménages résidentiels, ainsi qu’environ 100 000 blocs de logements sociaux.
Cela est dû en grande partie aux coûts d’approvisionnement énergétique, dus aux effets persistants de la pandémie de COVID-19, ainsi qu’à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Avec le début du conflit entre Israël et le Hamas, il est probable que les préoccupations liées à la crise énergétique réapparaissent si le conflit persiste.
La corrosion sous contrainte affectant les installations du fournisseur d’électricité public EDF s’est également traduite par une production d’énergie nucléaire inférieure aux prévisions au cours des derniers mois. Les mois d’hiver plus froids entraînent également une demande plus élevée de chauffage.
Cependant, par rapport à d’autres pays de l’UE, le bouclier tarifaire français a largement contribué à alléger la pression sur les ménages. « La France est le pays européen qui a le plus protégé ses citoyens de la hausse des prix de l’énergie au cours des deux dernières années », selon la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.