Customize this title in frenchL’Iran exécute deux hommes condamnés pour avoir « brûlé le Coran »

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L’Iran a exécuté lundi deux personnes reconnues coupables de blasphème, a indiqué la justice.

Les deux hommes ont été pendus à mort dans la matinée pour avoir « brûlé le Coran » et « insulté le prophète de l’islam » à la prison d’Arak, dans le centre de l’Iran.

Le site Web Mizan Online du pouvoir judiciaire a rapporté que Sadrollah Fazeli Zare et Yousef Mehrdad étaient impliqués dans des crimes, notamment des insultes à la religion de l’islam, au prophète et à d’autres saintetés.

Les deux géraient des dizaines de plateformes anti-religieuses en ligne dédiées à la haine de l’islam, a rapporté Mizan.

L’un des accusés, en mars 2021, aurait avoué avoir publié du contenu sur son compte de réseau social, reconnaissant les insultes qui ont été commises, a-t-il ajouté.

Les deux hommes ont été arrêtés en 2020 et condamnés pour avoir dirigé une chaîne Telegram intitulée « Critique de la superstition et de la religion », a rapporté la BBC, citant l’agence de presse iranienne des militants des droits de l’homme (HRANA).

Des groupes de défense des droits de l’homme ont condamné l’Iran pour ne pas avoir organisé de procès équitables et insulté la liberté d’expression.

« L’exécution de Yousef et Sadrollah pour ‘insulte au Prophète’ n’est pas seulement un acte cruel par un régime médiéval, mais c’est aussi une grave insulte à la liberté d’expression », a déclaré Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur du groupe basé en Norvège. Droits de l’homme en Iran.

« Ces exécutions doivent marquer un tournant dans les relations entre la République islamique et les pays respectant la liberté d’expression », a-t-il ajouté. « L’absence de réaction forte de la part de la communauté internationale envoie un feu vert à la République islamique et à ses alliés idéologiques dans le monde ».

Pendant ce temps, des experts des Nations Unies ont appelé l’Iran musulman majoritairement chiite à mettre fin à la persécution et au harcèlement des minorités religieuses, soulignant une politique iranienne ciblant les croyances ou les pratiques religieuses dissidentes, y compris les chrétiens convertis et les athées.

Selon des groupes de défense des droits, dont Amnesty International, l’Iran exécute chaque année plus de personnes que tout autre pays à l’exception de la Chine.

En 2022, le pays a exécuté 75 % de personnes de plus que l’année précédente, selon deux groupes de défense des droits.

Les États-Unis désignent l’Iran et la Chine comme des pays particulièrement préoccupés par la liberté religieuse

L’année dernière, les États-Unis ont désigné la Chine, l’Iran et la Russie comme pays particulièrement préoccupants en vertu de la loi sur la liberté religieuse pour de graves violations.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a publié une déclaration indiquant que les personnes désignées comme pays particulièrement préoccupants se livraient à de graves violations de la liberté religieuse ou les toléraient.

« Partout dans le monde, les gouvernements et les acteurs non étatiques harcèlent, menacent, emprisonnent et même tuent des individus en raison de leurs croyances », a déclaré Blinken dans le communiqué.

« Les États-Unis ne resteront pas les bras croisés face à ces abus. »

(Avec les contributions des agences)

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