Customize this title in frenchL’Italie veut davantage de dette publique entre les mains du ministre de l’Economie

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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : le ministre italien de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, assiste à un vote de confiance sur le budget 2023 à la chambre basse du Parlement, à Rome, en Italie, le 23 décembre 2022. REUTERS/Remo Casilli//File Photo

Par Giuseppe Fonte

ROME (Reuters) – Le gouvernement italien entend placer une part croissante de la dette publique entre les mains du pays, a déclaré mardi le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti.

Dans un discours devant les banquiers à Rome, Giorgetti a déclaré que le récent succès des émissions obligataires dédiées aux investisseurs particuliers italiens était dû au

« un signe très important » de confiance entre le gouvernement et les épargnants.

« Cela fait partie d’une stratégie plus large visant à placer la majeure partie de la dette publique dans notre pays, comme il se doit », a-t-il déclaré.

L’Italie a collecté environ 45 milliards d’euros (47,93 milliards de dollars) cette année grâce aux émissions d’obligations « BTP Valore » et « BTP Italia », deux produits spécifiquement destinés aux investisseurs particuliers.

Les données de la Banque d’Italie ont montré qu’en juillet, les investisseurs étrangers détenaient une participation de 27,4 % dans la dette publique du pays, qui s’élève à 2 840 milliards d’euros.

Pour renforcer davantage les avoirs nationaux, Rome a introduit dans son budget 2024 une mesure visant à actualiser partiellement les revenus des obligations d’État de l’ISEE, un indicateur de richesse qui détermine l’accès aux prestations sociales sous conditions de ressources gouvernementales.

Selon le projet de loi, encore susceptible d’être modifié au Parlement, les contribuables pourront déduire au maximum 50 000 euros d’obligations souveraines et de produits d’investissement pour les petits épargnants dont le remboursement est garanti par l’État.

La proposition a suscité des critiques de la part de l’opposition et des universitaires, qui ont déclaré qu’elle affaiblirait l’attention portée aux programmes sociaux par les pauvres.

Giorgetti a souligné mardi la nécessité pour le Trésor de consolider « la confiance des épargnants et des marchés en Italie » dans un contexte économique difficile dans lequel le risque d’une nouvelle récession mondiale « n’est pas tout à fait improbable ».

Le mois dernier, le Trésor a relevé ses objectifs de déficit budgétaire pour la période 2023-2025, inquiétant les marchés et les préparant à un éventuel affrontement avec la Commission européenne.

(1$ = 0,9388 euros)

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