Customize this title in frenchLors de sa visite en Hongrie, le pape appelle au rétablissement de « l’esprit européen »

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Budapest (AFP) – Le pape François, lors de sa visite à Budapest, a appelé vendredi au rétablissement de l’esprit européen et au rejet de la « belligérance adolescente » face à la montée du nationalisme et de la guerre en Ukraine.

Le souverain pontife est arrivé vendredi en Hongrie pour une visite de trois jours, qui a débuté par une rencontre avec le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, dont les opinions se heurtent souvent aux siennes.

L’Argentin de 86 ans ne séjournera dans la capitale Budapest que lors de son déplacement en raison de sa santé fragile, un mois après avoir été hospitalisé pour une bronchite.

« Il est donc vital de retrouver l’esprit européen », a déclaré le pape lors d’un discours, en présence d’Orban ainsi que d’autres dignitaires, diplomates et membres de la société civile, alors qu’il mettait en garde contre une « sorte de belligérance adolescente ».

« Chemin de la paix »

Le pape est arrivé juste avant 10h00 (08h00 GMT) dans la capitale hongroise, où les principales routes ont été bloquées pendant des jours dans le cadre d’une importante opération de sécurité entourant la visite.

Après avoir été reçu au palais présidentiel par la présidente Katalin Novak, François rencontre Orban.

Des images en direct de la visite ont montré les deux hommes se saluant avec une poignée de main.

« Sans le christianisme, la Hongrie n’existerait pas aujourd’hui… La Hongrie a un avenir si elle reste sur la voie chrétienne, et la voie chrétienne est la voie de la paix aujourd’hui », a déclaré Orban lors de la réunion selon l’agence de presse nationale MTI.

Sur la guerre en Ukraine, les deux hommes ont appelé à des pourparlers de paix, avec Orban une exception dans l’UE en insistant sur le maintien des liens avec Moscou.

Mais leurs points de vue divergent sur la migration.

Au pouvoir depuis 2010, le premier ministre hongrois use régulièrement de rhétorique anti-migration pour défendre une « Europe chrétienne ».

Ceci est en contradiction avec la position plus accueillante du pontife envers ceux qui fuient la pauvreté ou les zones de conflit.

Dans son discours, le pape a souligné « le besoin d’ouverture aux autres », mettant en garde contre « le repli sur soi ».

« L’attention du monde »

Zoltan Kiszelly, le chef du groupe de réflexion pro-gouvernemental Szazadveg, a déclaré qu’Orban profiterait de la visite du pape pour mettre l’accent sur les « valeurs traditionnelles partagées autour de la famille et de Dieu ».

Le pape François s’entretient avec des journalistes lors de son vol vers Budapest © LUCA ZENNARO / PISCINE/AFP

« Sur le plan intérieur, Orban peut profiter de cette visite », a déclaré Kiszelly.

Laszlo Temesi, un journaliste à la retraite qui faisait partie de ceux qui bordaient les rues pour tenter d’apercevoir le pontife, s’est dit « heureux » que « l’attention du monde soit tournée vers la Hongrie ».

« Ce pays a une image un peu négative… peut-être sera-t-elle un peu positive maintenant », dit-il à l’AFP.

François a fait une brève escale pour la dernière fois en 2021 en Hongrie, où 39 % de la population est catholique.

Vendredi après-midi, le pape rencontrera les évêques et le clergé locaux à la basilique Saint-Étienne, où des écrans géants installés sur la place retransmettront son discours en direct au public.

Pendant son séjour à Budapest, François sera comme d’habitude accompagné de son médecin.

Le mois dernier, il a passé trois nuits à l’hôpital pour une bronchite, alimentant les inquiétudes quant à sa santé à long terme et son avenir à la tête de l’Église catholique mondiale.

Lors de son 41e voyage international depuis qu’il est devenu pape en 2013, François prévoit de rencontrer des jeunes, des membres d’églises locales et des représentants des secteurs académique et culturel, et tiendra une messe en plein air dimanche.

Samedi, le pape rencontrera également des réfugiés ukrainiens.

Lors d’une audience l’année dernière au Vatican, François a remercié Orban – qui vient d’un milieu calviniste – d’avoir accueilli des Ukrainiens fuyant la guerre à travers la frontière.

Dans une société où les droits de la famille et du genre sont des questions politiques brûlantes, les médias pro-Orban ont critiqué le pape dans le passé pour être trop favorable aux migrants et à la communauté LGBTQ.

Dans son discours de vendredi, le pape s’est prononcé contre « la « colonisation idéologique »… comme dans le cas de la soi-disant théorie du genre, ou… en vantant comme un progrès un « droit à l’avortement » insensé ».

François est le deuxième pape à visiter la Hongrie, après que Jean-Paul II a effectué des voyages en 1991 et 1996.

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