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Les membres de l’OTAN envisagent de transférer la coordination des livraisons militaires à l’Ukraine ainsi qu’un fonds de 100 milliards d’euros pour garantir un soutien à long terme et être en mesure de faire face à tout changement politique majeur au sein de l’alliance militaire occidentale.
L’alliance militaire occidentale étudie les moyens de protéger et d’assurer un soutien à long terme à l’Ukraine, sur la base d’un plan présenté par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, surnommé la proposition de « Mission pour l’Ukraine ».
Il existe un consensus croissant parmi les 32 membres de l’OTAN – dont l’Allemagne et les États-Unis – pour prendre en charge les tâches de la coalition Ramstein dirigée par les États-Unis, qui coordonne le soutien militaire (létal et non létal) à Kiev, fermement dans les structures. de l’alliance militaire pour la première fois, selon plusieurs diplomates de l’OTAN informés du sujet.
Cette décision était jusqu’à présent considérée comme difficile par certains membres de l’OTAN plus prudents, craignant que cela ne fasse de l’alliance un belligérant dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
Même si la proposition en est encore à ses débuts, selon des sources proches du dossier, les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN, réunis à Bruxelles mercredi et jeudi (3 et 4 avril), devraient discuter du sujet afin de décider des mesures à prendre lors du sommet de Washington. Dirigeants de l’OTAN en juillet.
Ramstein est censé répondre aux besoins de la guerre, mais c’est sur une base ad hoc Selon les personnes proches du dossier, une structure institutionnalisée pourrait donner une perspective et déjà planifier l’avenir de l’armée ukrainienne.
On ignore pour l’instant quelles tâches l’OTAN pourrait prendre en charge.
« De nombreuses questions restent encore sans réponse », a déclaré un responsable.
Il est incertain que l’OTAN soit chargée de coordonner les livraisons d’aide militaire meurtrière ou qu’elle se limite à une aide non létale, comme elle l’a été jusqu’à présent, la Hongrie et la Slovaquie hésitant à soutenir l’Ukraine avec des livraisons meurtrières.
Au cours des deux dernières années, les responsables militaires russes ont mis en garde contre une implication de l’OTAN dans la guerre en Ukraine.
Mais les diplomates occidentaux favorables à cette décision ont déclaré qu’ils ne considéraient pas cela comme une adhésion de l’OTAN à la guerre.
Euractiv comprend que la première étape du nouveau plan ukrainien pourrait impliquer l’équipement et la formation des forces ukrainiennes, la facilitation des livraisons militaires sur le territoire ukrainien pouvant éventuellement intervenir à un stade ultérieur.
Il reste également à déterminer quel fardeau financier supplémentaire cette décision imposerait à l’alliance militaire occidentale.
L’augmentation du budget commun de l’OTAN pour financer les ressources administratives est depuis longtemps un sujet de controverse entre alliés occidentaux.
Un fonds « à l’épreuve de Trump »
En outre, le secrétariat de l’OTAN – l’organe consultatif et administratif de l’alliance militaire – a conseillé aux alliés de s’engager à verser 100 milliards d’euros à l’Ukraine, ainsi qu’à un soutien militaire.
Un chiffre similaire a été avancé dans les cercles européens, le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton, ayant déclaré que c’était ce dont l’industrie européenne aurait besoin pour être prête à la guerre, et l’Estonie affirmant que c’était ce qu’elle considérait comme nécessaire à la victoire de l’Ukraine.
On ne sait cependant pas exactement quelle analyse soutient ce chiffre exact, ont déclaré deux personnes proches des discussions.
Au cours des deux dernières années, les alliés de l’OTAN ont déjà fourni environ 100 milliards d’euros de soutien militaire, selon Euractiv.
La provenance et la durée des nouveaux fonds doivent également être discutées à ce stade, notamment si l’aide bilatérale sera prise en compte dans cette somme.
Le budget de l’OTAN n’est pas assez important pour supporter une telle charge financière, ce qui signifie que le fonds devrait être basé sur les contributions des membres, selon une clé comptable spécifique.
Cette proposition, selon des personnes connaissant les discussions, aurait trois objectifs principaux.
Premièrement, protéger l’alliance occidentale de toute perturbation politique, plus particulièrement pour la « mettre à l’épreuve » contre un futur président américain réticent à soutenir Kiev, ou tout autre changement majeur sur le continent européen, où les gouvernements penchent lentement vers la droite et remettre en question la poursuite de l’aide, comme en Slovaquie et en Hongrie.
Deuxièmement, une somme aussi importante et un centre de coopération institutionnalisé, plutôt qu’un ad hoc une base de travail, pourrait rendre la fourniture de l’aide plus durable et fonctionner comme une garantie à long terme.
Enfin, selon les personnes proches des négociations, cette décision rapprocherait l’Ukraine de l’adhésion à l’alliance militaire, promise par l’OTAN lors du sommet de Vilnius en juillet dernier, et répondrait à la fois aux besoins actuels et au futur modèle des forces armées ukrainiennes.
Les réformes en Ukraine ne sont pas discutées dans le format Ramstein actuel, mais relier le travail de l’OTAN en matière de fourniture d’aide militaire aux réformes attendues créerait un lien entre le soutien de l’OTAN et le cheminement de l’Ukraine vers l’adhésion.
Les planificateurs de l’OTAN auraient également un aperçu de ce à quoi ressemblerait la structure militaire de l’Ukraine à l’avenir et du type d’équipement dont elle aurait besoin pour s’adapter à ce modèle.
[Edited by Alexandra Brzozowski/ Zoran Radosavljevic]