Customize this title in frenchL’UE accueillera les dirigeants arménien et azerbaïdjanais pour des pourparlers de paix

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Les dirigeants arménien et azerbaïdjanais tiendront des pourparlers à Bruxelles dimanche 14 mai, a annoncé l’Union européenne, dans le cadre des efforts visant à parvenir à un accord de paix sur leur différend territorial de trois décennies.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, accueillera l’Arménien Nikol Pashinyan et l’Azerbaïdjanais Ilham Aliyev dans le cadre des efforts « pour promouvoir la stabilité dans le Caucase du Sud et la normalisation entre les deux pays », selon un communiqué lundi.

La réunion à Bruxelles intervient après que les États-Unis ont déclaré que des « progrès tangibles » avaient été réalisés vers un accord de paix pour mettre fin au différend sur l’enclave du Haut-Karabakh lors de pourparlers entre leurs ministres des Affaires étrangères à Washington la semaine dernière.

Pashinyan et Aliyev ont tenu plusieurs cycles de pourparlers, généralement organisés par l’UE ou la Russie, mais n’ont pas réussi à résoudre les difficultés en suspens, notamment la démarcation des frontières et l’accès aux zones situées sur le territoire de l’autre.

La déclaration de l’UE indique que les deux dirigeants ont également convenu de rencontrer les dirigeants français et allemand en marge d’un sommet européen en Moldavie le 1er juin.

Ils se sont en outre engagés à se réunir à Bruxelles « aussi souvent que nécessaire pour faire face aux développements en cours sur le terrain », indique le communiqué.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan étaient deux républiques de l’Union soviétique et ont obtenu leur indépendance lors de son éclatement en 1991.

Les deux parties sont entrées en guerre à deux reprises pour des territoires contestés, principalement le Haut-Karabakh, une enclave à majorité arménienne à l’intérieur de l’Azerbaïdjan.

Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées dans les guerres, une qui a duré six ans et s’est terminée en 1994, et la seconde en 2020, qui s’est terminée par un accord de cessez-le-feu négocié par la Russie.

Mais des affrontements ont régulièrement éclaté depuis.

L’Azerbaïdjan a injecté de nouvelles tensions en plaçant un point de contrôle sur le corridor de Lachin, le seul lien terrestre entre l’Arménie et le Haut-Karabakh.

L’Arménie considère cette décision comme une violation d’un cessez-le-feu négocié entre les deux parties.

Les efforts de médiation occidentaux interviennent alors que la grande puissance régionale Moscou a du mal à maintenir son influence décisive en raison des retombées de sa guerre contre l’Ukraine.

Le Kremlin a insisté sur le fait qu’il n’y avait « pas d’alternative » à l’accord de cessez-le-feu qu’il a signé avec les deux voisins belligérants en 2020 et qui a vu des casques bleus russes déployés sur le terrain.

Pashinyan est en visite à Moscou mardi pour assister au défilé du 9 mai dédié à la victoire de la Seconde Guerre mondiale.

(Édité par Georgi Gotev)

En savoir plus avec EURACTIV



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