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Les législateurs de l’Union européenne sont parvenus à un accord jeudi (16 novembre) sur une nouvelle directive qui prévoit des peines de prison allant jusqu’à 10 ans pour les pires pollueurs et des amendes aux entreprises pouvant atteindre 5 % de leur chiffre d’affaires mondial.
Les négociations sur la Commission européenne proposition pour lutter contre la criminalité environnementale, déposée en décembre 2021, conclu jeudi soir par un accord entre le Parlement européen et les pays de l’UE.
« Pendant trop longtemps, les criminels ont profité de sanctions faibles et d’un manque d’application », a déclaré le commissaire européen à l’environnement, Virginijus Sinkevičius. « Avec cette loi renforcée, l’UE intensifie son action », a-t-il ajouté dans un communiqué.
La loi convenue sera formellement approuvée par le Parlement en février 2024, et les pays de l’UE devraient l’approuver sans discussion peu de temps après.
« Si vous polluez, vous paierez pour vos crimes », a déclaré le négociateur en chef du Parlement Antonius Manders, un député néerlandais du Parti populaire européen (PPE) de centre-droit.
La lutte contre la pollution, qui est souvent transfrontalière, nécessite « des sanctions harmonisées, dissuasives et efficaces pour prévenir de nouveaux crimes environnementaux » au niveau de l’UE, a déclaré Manders.
Les nouvelles règles pourraient entraîner une peine de 10 ans de prison pour les individus ou les représentants d’entreprises qui commettent des « délits environnementaux » entraînant la mort. Les infractions « qualifiées » pourraient entraîner une peine de prison de huit ans, les autres infractions étant plafonnées à cinq ans.
Les amendes pourraient également être beaucoup plus douloureuses. Outre la perte de licences d’exploitation et de subventions publiques, les entreprises contrevenantes pourraient se voir infliger une amende pouvant aller jusqu’à 5 % de leur chiffre d’affaires global.
Une faille a cependant été ajoutée ici, puisque les pays de l’UE pourront choisir un taux de pénalité allant de 3 à 5 % et opter pour des amendes forfaitaires moins pénibles de 24 à 40 millions d’euros.
Même si les sanctions ne seront pas totalement harmonisées, la définition de ce qui constitue un délit environnemental le sera. Par exemple, nLes infractions nouvellement couvertes comprendront la commercialisation de produits liés à la déforestation, à la pollution maritime et aux prélèvements illégaux d’eau.
Écocide inclus, pêche illégale non
Dans une première mondiale, la notion d’écocide a été ajoutée en tant que « délit qualifié », ce qui signifie qu’il constitue une circonstance aggravante lors de l’examen de la sanction, même s’il n’est pas reconnu comme une infraction à part entière.
L’accord représente néanmoins une étape importante pour les militants en faveur d’une criminalisation mondiale de l’écocide. « Nous avons gagné! L’UE jette les bases de la reconnaissance de l’écocide », a déclaré Marie Toussaint, une députée verte française qui faisait partie de l’équipe de négociation du Parlement.
La définition des infractions « qualifiées » – celles qui n’entraînent pas directement la mort mais sont passibles de peines de prison pouvant aller jusqu’à huit ans – inclura l’écocide.
« L’infraction reconnue pour les crimes les plus graves est très proche de celle du panel international de juristes sur l’écocide », a déclaré Toussaint, soulignant que leur définition avait été mentionnée dans la loi finale convenue au niveau de l’UE.
La prochaine étape consistera à modifier le statut de la Cour pénale internationale, où les pays de l’UE sont représentés à hauteur de 20 % des membres, a déclaré Toussaint.
Les militants ont salué l’accord, le Bureau de politique européenne du WWF saluant « la grande intégrité et l’ambition globale du texte de compromis final » atteint par les législateurs.
« Grâce à la détermination du Parlement européen, l’inclusion d’une infraction qualifiée couvrant les crimes environnementaux les plus graves, passible de sanctions plus lourdes, donne du mordant à la loi et fournira aux autorités compétentes un nouvel outil dans leur arsenal », Audrey du WWF dit Chambaudet.
Ils ont toutefois regretté que la proposition n’inclue pas la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (pêche INN) comme infraction supplémentaire punie par la loi.
[Edited by Frédéric Simon/Zoran Radosavljevic]