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L’exécutif de l’Union européenne souhaite contribuer à investir dans des « projets de câbles d’intérêt européen » qui réduiraient sa dépendance à l’égard du nombre trop limité de connexions Internet sous-marines et la rendraient moins vulnérable au sabotage, selon un document consulté par POLITICO.
L’initiative de l’UE devrait intervenir début 2024 dans le cadre d’une nouvelle stratégie visant à dynamiser le secteur des télécommunications et l’infrastructure Internet. Il posera les bases d’une nouvelle « loi sur les réseaux numériques », annoncée mardi par le commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, et attendue pour 2025, qui aiderait les acteurs des télécommunications à accélérer les progrès technologiques en assouplissant les restrictions et en attirant davantage de capitaux.
Un document interne de la Commission, consulté plus tôt par POLITICO, expose les détails du plan. La Commission envisage d’élaborer une recommandation non contraignante à l’intention des gouvernements nationaux sur « les infrastructures sous-marines sécurisées pour l’Europe », qui « fixerait des critères pour faciliter l’identification et le financement des ‘projets de câbles d’intérêt européen' ».
La Commission souhaite investir dans deux domaines, indique le journal : d’abord dans un « EuroRing » de câbles comme épine dorsale du trafic Internet européen ; et deuxième dans un « anneau mondial » de « connexions de passerelles internationales stratégiques internationales ».
Le document n’était pas daté et la Commission a refusé la demande de POLITICO de commenter son contenu. Il est courant que la Commission rédige des documents de stratégie en vue de préparer un texte législatif final ; ces documents sont sujets à changement.
Les responsables européens ont tiré la sonnette d’alarme quant à la dépendance du bloc à l’égard de l’infrastructure Internet sous-marine existante. Le bloc est en train d’enquêter sur un incident survenu ce week-end qui a endommagé un gazoduc et un câble de données sous-marin reliant l’Estonie et la Finlande.
« Nos pipelines et câbles sous-marins relient les citoyens et les entreprises à travers l’Europe et au reste du monde. Ils sont des bouées de sauvetage pour les marchés financiers et le commerce mondial », a déclaré mardi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un communiqué condamnant les actes délibérés de destruction d’infrastructures critiques. .
L’un des principaux fournisseurs de câbles Internet sous-marins est le chinois Huawei, qui a vu son accès au marché européen réduit ces dernières années en raison de problèmes de sécurité. Parmi les autres fournisseurs majeurs figurent les grandes entreprises technologiques américaines comme Google et Facebook, qui ont fait l’objet d’une litanie d’examens minutieux de la part des régulateurs européens en raison de leur domination et de leurs politiques de confidentialité des données. L’entreprise européenne Nokia, dont le siège est en Finlande, est également un acteur majeur dans la fourniture et la maintenance de câbles sous-marins.
« L’UE a parcouru un long chemin pour sécuriser les réseaux 5G, qui sont des infrastructures critiques à part entière. Mais il existe des lacunes importantes lorsqu’il s’agit de sécuriser notre infrastructure de réseau dans le domaine du spectre ainsi que des câbles sous-marins », a déclaré Breton dans son article de blog.
Les projets de la Commission, qui devraient être lancés au début de l’année prochaine, devraient également stimuler le secteur européen des télécommunications et l’aider à rattraper son retard en matière de mise en place de réseaux 5G et de développement de nouveaux services et technologies. « Au rythme actuel des investissements et des interventions politiques, l’Europe n’atteindra pas ses objectifs de la décennie numérique, encore moins[e] le pas supplémentaire requis par le changement technologique en cours », indique le document interne consulté par POLITICO.
Le paquet comprendrait la loi sur les réseaux numériques annoncée par Breton, qui pourrait ouvrir davantage la porte à une croissance et à une fusion des opérateurs de télécommunications au-delà des frontières de l’UE. Il viserait également à harmoniser la manière dont le spectre Internet est géré, y compris pour le secteur des satellites, où le document de la Commission suggère une « licence unique de l’UE » pour le spectre destiné à servir la connectivité spatiale, indique le document.
Antoaneta Roussi a contribué au reportage.