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L’UE a élaboré un document-cadre, basé sur les efforts existants et en cours du bloc, pour donner à l’Ukraine des engagements de sécurité durables, selon un projet du service diplomatique du bloc (SEAE) consulté par Euractiv.
Le projet de document, daté du 8 avril, énumère les efforts existants et en cours de l’UE, allant de l’assistance politique, militaire et financière à l’engagement pour faire avancer le processus d’adhésion de Kiev.
« L’Union européenne et l’Ukraine conviennent que les engagements de sécurité de l’Union européenne envers l’Ukraine resteront en vigueur alors que l’Ukraine poursuit sa voie européenne », indique le projet de document.
Huit pays – le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Danemark, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas et la Finlande – ont jusqu’à présent signé des accords de sécurité bilatéraux avec l’Ukraine dans le cadre de un effort occidental plus large pour aider le pays à combattre l’agression russe.
Les responsables ukrainiens s’attendent à ce que d’autres accords soient signés avant l’été, notamment avec la Roumanie et la Pologne.
Les accords bilatéraux s’engagent à fournir une aide militaire et sécuritaire continue, à soutenir le développement de la base industrielle de défense de l’Ukraine, à former des soldats ukrainiens, à partager des renseignements et à coopérer, ainsi qu’à soutenir la cyberdéfense.
Bien qu’ils soient bien en deçà de la défense mutuelle qui découlerait d’une adhésion à l’OTAN, les accords constitueraient un palliatif pour rassurer l’Ukraine quant au soutien continu de l’Occident.
Les engagements de sécurité de l’UE et les accords de sécurité bilatéraux nationaux conclus entre les États membres du bloc et l’Ukraine « se complètent et se renforcent mutuellement », indique le document.
L’UE « facilitera la coordination entre les États membres de l’Union européenne et coopérera avec d’autres partenaires sur la mise en œuvre des engagements de sécurité respectifs », ajoute-t-il.
Comme pour la plupart des accords de sécurité nationale conclus à ce jour, le projet de document prévoit que le bloc « réexaminera les engagements de l’Union européenne en matière de sécurité au plus tard dix ans après la date de cette déclaration ».
Contrairement à certains accords de sécurité nationale, le document de l’UE ne répertorie pas de nouveaux engagements ou promesses mais fait référence aux domaines dans lesquels le soutien pourrait être élargi.
Le Fonds d’assistance à l’Ukraine récemment créé – qui fait partie de la Facilité européenne de soutien à la paix (FPE) hors budget de l’UE et qui sert à rembourser partiellement les pays membres pour les armes qu’ils fournissent à l’Ukraine – disposera d’un budget de 5 milliards d’euros pour 2024.
« D’autres augmentations annuelles comparables pourraient être envisagées jusqu’en 2027 », indique le document, ajoutant que les besoins « seront déterminés par l’évolution des besoins des forces armées ukrainiennes et compléteront les efforts bilatéraux des États membres de l’UE ».
Concernant la mission militaire de formation de l’UE (EUMAM), le document indique que « les futurs objectifs de formation devraient être continuellement ajustés en termes d’effectifs et de compétences, en fonction des besoins de combat exprimés par les forces armées ukrainiennes et en coordination avec les partenaires ».
La mission a jusqu’à présent formé 46 000 soldats ukrainiens et devrait porter ce nombre à 60 000 d’ici l’été.
Dans le document, l’UE s’engage également à « favoriser une plus grande coopération entre leurs industries de défense dans l’esprit de la stratégie industrielle européenne de défense (EDIS) ».
Selon un projet de proposition de la Commission européenne, consulté par Euractiv en mars, l’Ukraine devrait devenir membre à part entière du programme européen de soutien à l’industrie de défense (EDIS). Cela permettrait également d’utiliser l’expertise de l’Ukraine et de rapprocher Kiev de l’adhésion.
Les engagements de l’UE en matière de sécurité font fortement référence à l’élargissement de l’Ukraine comme à un « investissement géostratégique », soulignant que le bloc visera à aider Kiev dans son programme de réformes lié à son processus d’adhésion à l’UE.
Le document de l’UE s’engage à « renforcer la coopération en matière de résilience en mettant l’accent sur la lutte contre les menaces hybrides et cybernétiques, la manipulation et l’interférence des informations étrangères (FIMI), ainsi que sur la protection des infrastructures critiques ».
Il fait également référence à l’engagement à long terme du bloc en faveur de la réforme du secteur de la sécurité et de la gestion des frontières de l’Ukraine, ainsi qu’à son soutien à la lutte contre le trafic d’armes, à la transition en matière de sécurité énergétique et à la sûreté nucléaire.
Les ambassadeurs de l’UE devaient avoir, mercredi 10 avril, un premier échange de vues sur le projet de document, dans le but de lui donner son feu vert dans les prochaines semaines.
**Aurélie Pugnet a contribué à l’article.
[Edited by Alice Taylor]