Customize this title in frenchMacron poursuit ses accords nucléaires dans l’arrière-cour de la Russie

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PARIS — Le président français Emmanuel Macron se rend mercredi au Kazakhstan et en Ouzbékistan, où il espère obtenir de l’uranium pour les centrales nucléaires de son pays.

Ce voyage intervient alors que les tensions géopolitiques s’accentuent avec les principaux fournisseurs actuels de l’UE, le Niger et la Russie.

La visite de Macron dans les deux pays vise à étendre l’influence française dans une région qui entretient des liens étroits avec la Russie et qui se rapproche désormais également de la Chine, a déclaré un responsable de l’Elysée.

Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan sont respectivement le premier et le troisième fournisseurs d’uranium de la France, qui est brûlé pour alimenter les centrales nucléaires.

L’été dernier, une junte militaire a pris le contrôle du Niger, qui fournit 15 pour cent des besoins de la France en uranium, suscitant des questions quant à savoir si ce pays africain peut continuer à être une source fiable. L’incertitude entoure également les importations d’uranium russe depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou.

« Le Niger pose question, la Russie pourrait poser question à terme [if] l’UE impose des sanctions au secteur nucléaire. La visite de Macron en Asie centrale permet d’anticiper ces inquiétudes », a déclaré Phuc-Vinh Nguyen, expert en énergie au groupe de réflexion de l’Institut Jacques Delors à Paris.

Le secteur nucléaire russe n’a pas encore été visé par les sanctions de l’UE, mais les pays membres continuent de se détourner de Moscou. La quantité d’uranium importée par l’UE de Russie a diminué de 16 % l’année dernière par rapport à 2021, tandis que la quantité du Kazakhstan a augmenté de plus de 14 %.

Plus tôt cette année, Yerzhan Mukanov, PDG de la société nucléaire publique Kazatomprom, a déclaré à POLITICO qu’il constatait un intérêt croissant de la part de l’Europe et que le Kazakhstan « avait l’intention de devenir un contributeur important au marché nucléaire européen ».

La société nucléaire française Orano est active au Kazakhstan, où elle exploite des mines d’uranium depuis les années 1990, et plus récemment en Ouzbékistan. Le président d’Orano, Claude Imauven, accompagne Macron dans son voyage avec 14 autres dirigeants français, dont Luc Remont, patron du géant français de l’énergie EDF.

Un responsable de l’Elysée a indiqué que de nouveaux contrats et partenariats commerciaux seront annoncés lors du déplacement, notamment dans le secteur de l’énergie.

EDF se positionne également pour devenir fournisseur de réacteurs nucléaires pour la première centrale nucléaire du Kazakhstan.

Cette visite intervient alors que Bruxelles est en concurrence avec la Chine pour son influence dans la région via des programmes d’investissement axés sur les infrastructures.

Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan bénéficient tous deux des investissements chinois dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » de Pékin, leurs présidents participant à une réunion de haut niveau sur le sujet à Pékin en octobre. L’UE tente d’acquérir de l’influence dans les deux pays en les impliquant dans des projets de coopération et d’investissement dans le cadre de son initiative « Global Gateway », la réponse du bloc à la Ceinture et la Route.

Victor Jack a contribué au reportage.



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