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Fait maison ou ready-made, c’est la question que vous vous poserez peut-être en poussant les aliments dans votre assiette dans un restaurant français. Désormais, le gouvernement souhaite que les restaurants informent les convives lorsque les repas ne sont pas fraîchement préparés sur place, afin de sauver la réputation culinaire de la France.
Si vous voyagez en France et vous asseyez dans un joli bistro à Paris pour savourer les délices de la cuisine française, vous y trouverez peut-être… de la nourriture industrielle.
Cela ne signifie pas nécessairement qu’il est insipide et difficile à manger, mais dans de nombreux endroits, il est simplement moins cher et plus pratique d’acheter des repas produits en masse et surgelés.
Cela peut paraître surprenant dans un pays dont la gastronomie est classée au patrimoine mondial, mais les restaurants ont été critiqués pour avoir utilisé des plats prêts à l’emploi, achetés auprès de grossistes.
Selon le chef 2 étoiles Michelin Thierry Marx, seule la moitié des 175 000 restaurants en France proposent des plats faits maison. « Beaucoup d’entre eux souffrent car ils sont comparés en termes de prix à d’autres qui utilisent des plats prêts à manger, voire des aliments ultra-transformés, sans en informer leurs clients », explique-t-il.
C’est pourquoi le gouvernement français souhaite que les restaurants précisent quand les repas n’ont pas été préparés de toutes pièces.
« Une mention claire et obligatoire permettra de savoir si les plats sont faits maison ou non », a annoncé Olivia Grégoire, la ministre française du Commerce.
Économie domestique
Mais si ce label « fait maison » vous semble familier, c’est qu’il existe déjà.
Dès 2014, la France a créé un premier logo « fait maison », permettant d’identifier les plats confectionnés sur place à partir de matières premières. Mais ce label facultatif n’a pas réussi à convaincre les consommateurs et les restaurateurs pour qui il n’était pas assez strict.
« Il s’agissait d’un fourre-tout, qui pouvait inclure des plats surgelés ou des tartares prêts à servir », selon le chef Xavier Denamur, propriétaire de cinq restaurants à Paris.
Depuis cet échec, d’autres certifications ou normes ont vu le jour en France que vous avez peut-être déjà vues sur le front des restaurants.
Le label « Qualité Restaurant », lancé par un groupe de grands chefs français pour distinguer « les professionnels pratiquant une restauration de qualité et faite maison », est largement utilisé dans tout le pays.
Un autre label bien connu, « Maître restaurateur », garantit l’utilisation d’au moins 80 % de produits frais.
Alain Fontaine, président de l’Association française des maîtres restaurateurs, a accueilli avec enthousiasme l’annonce du ministère.
« Rendre obligatoire la mention fait maison est une belle initiative, cela va « créer des emplois » et « rassurer la clientèle », notamment avant les Jeux olympiques de Paris en 2024.
Sera-t-il prêt pour les Jeux Olympiques ?
Alors que la planification et la préparation du plus grand événement sportif mondial battent leur plein, cela est largement considéré comme un exercice publicitaire visant à promouvoir France PLC. Mais la mesure sera-t-elle prête à temps ?
Thierry Marx l’espère : « ce serait l’occasion de « mettre en lumière la gastronomie française ».
La ministre française du Commerce, Olivia Grégoire, souhaite que cette nouvelle règle devienne obligatoire d’ici 2025. Plusieurs semaines de discussions avec des industriels et des restaurateurs devraient cependant commencer pour définir précisément les modalités de son affichage.
« Il pourrait par exemple s’agir d’un astérisque qui fait référence au plat en bas du menu. C’est moins pénalisant et plus facile à mettre en œuvre pour les restaurateurs », propose Alain Fontaine.
Le gouvernement français envisage également d’exiger que l’Agence française de protection des consommateurs et de protection contre la fraude renforce les contrôles en cas d’utilisation trompeuse du label ou de non-conformité.
La maison est l’endroit où se trouve le cœur
En attendant, si vous voyagez en France et vous asseyez dans un bistro sympa, voici quelques conseils d’un fin gourmet français pour éviter les plats tout préparés comme le bœuf bourguignon et la blanquette de veau.
– S’il y a trop de choix au menu (plus de 15 plats principaux disons) méfiez-vous.
– Vérifiez si les plats ne sont pas « trop basiques » comme le canard confit, le gratin dauphinois, le pâté chinois ou encore la mousse au chocolat. Ces repas sont susceptibles d’être préparés par des fournisseurs industriels. (C’est pourquoi de nombreux restaurants précisent déjà sur leur menu « fait maison » à côté de ces plats lorsqu’ils le sont.)
– Si le menu ne tient pas compte du changement de saison, soyez très prudent, car il est plus probable que des produits surgelés soient utilisés.
– Un menu complet à un prix trop bas est également suspect.
– Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à demander
Il existe de nombreux restaurants à travers la France servant de délicieux plats fraîchement cuisinés. Il serait dommage de ne pas goûter aux (vrais) délices de la cuisine française. Bon appétit !
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