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Les attaques commises par le groupe terroriste basque ETA, désormais démantelé, et les actions des groupes séparatistes catalans ne peuvent être comparées, a déclaré mercredi le ministre espagnol de la Justice, Félix Bolaños, après que le Partido Popular, la principale force d’opposition au Parlement, l’ait insinué.
« Soyons sérieux, est-ce que quelqu’un croit vraiment que le processus d’indépendance (en Catalogne) est comparable au terrorisme (de l’ETA) que l’Espagne a subi pendant des décennies ? Est-ce que quelqu’un le croit vraiment ? Ce que nous entendons tous par terrorisme, ce que l’Espagne a souffert pendant des décennies de terrorisme, est en dehors de la (future loi d’amnistie)», a déclaré Bolaños, ont rapporté EFE, partenaire d’Euractiv et El País.
Les commentaires du ministre sont intervenus. Le porte-parole du PP, Miguel Tellado, a critiqué mardi le PSOE au pouvoir de Sánchez pour avoir accepté les demandes des partis séparatistes JxCat et ERC d’introduire des amendements au projet de loi d’amnistie, autorisant des cas très spécifiques de prétendus « terrorisme » et d’actions violentes commises par les Catalans. Le mouvement séparatiste entre 2012 et 2023 devrait être présenté comme motif de grâce dans le cadre du projet de loi actuellement en discussion.
«Le Parti socialiste a perdu le peu de dignité qui lui restait. S’il y a une chose que nous savons en Espagne, c’est ce qu’est le terrorisme. Nous le subissons depuis longtemps (le terrorisme du groupe basque dissous ETA), et l’Espagne ne mérite pas un gouvernement disposé à gracier et à amnistier les terroristes », a ajouté Tellado.
L’ETA a tué environ 840 personnes au cours de ses 60 années d’activité. Le 3 mai 2023, l’Espagne a commémoré le cinquième anniversaire de la fin officielle du groupe.
L’objectif de la future loi d’amnistie est de « normaliser la situation politique, institutionnelle et sociale en Catalogne », a réitéré Bolaños.
Il vise également à surmonter enfin une « blessure très profonde en Catalogne et dans le reste de l’Espagne ».
(Fernando Heller | EuroEFE.Euractiv.es)