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Lors du congrès annuel du principal syndicat agricole français, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a souligné à grands traits, le prochain sur l’agriculture et a fait le point sur les mesures nationales et européennes actuelles et à venir en réponse aux protestations des agriculteurs.
Près de deux mois après que le gouvernement a annoncé 62 propositions françaises et européennes, le syndicat agricole FNSEA attendait avec impatience le discours du ministre.
Fesneau a proposé des mesures « concrètes » et un calendrier pour rassurer les agriculteurs.
« En seulement deux mois, nous avons réalisé des progrès sans précédent et […] nous avons accéléré nos efforts pour changer le logiciel, tant au niveau national qu’européen», a-t-il déclaré aux membres du syndicat jeudi 28 mars.
Loi de politique agricole
Fesneau a énuméré les mesures déjà prises, comme le soutien fiscal – sur le diesel notamment – et les aides financières – en cas d’événements climatiques ou de maladie hémorragique épizootique (MEP) pour les éleveurs.
Il a illustré les lignes générales de la loi d’orientation agricole, qui sera présentée au gouvernement mercredi 3 avril et examinée par le Parlement début mai.
Le ministre a déclaré espérer que la loi sera votée en juin afin que son application concrète se fasse sentir dans les exploitations agricoles dès l’automne.
« Je le dis aux parlementaires présents, le débat devra permettre d’aller plus loin et de simplifier tout ce qui peut l’être », a insisté Fesneau.
Le texte inclut également l’agriculture comme « un intérêt général majeur » pour la France, ce qui permettra à plus long terme de faire de l’agriculture une priorité de l’action du pays.
Les sanctions pour infractions environnementales, a-t-il promis, seront revues car « elles sont disproportionnées ».
Simplification de la PAC
Le ministre a longuement parlé des travaux à Bruxelles sur la simplification de la politique agricole commune de l’UE et a salué la révision de certaines des mesures vertes de la PAC validée mardi (26 mars) par le Conseil des ministres.
« Vous attendiez ça, c’est une simplification majeure », a déclaré Fesneau, qui a promis que ces mesures seraient appliquées en 2024 et « pour toute la durée de la PAC actuelle ».
« La priorité politique est désormais de garantir que le Parlement européen adopte à son tour ces nouvelles mesures d’ici la fin avril, et je suis pleinement déterminé à garantir que cela se produise », a-t-il ajouté.
Politique d’échange
Il a également insisté sur la nécessité de trouver le « juste équilibre » entre la « vocation exportatrice » de la France et de l’UE, et la « nécessité de protéger » les producteurs de la concurrence déloyale.
« La souveraineté alimentaire implique de créer les conditions aux niveaux national, européen et international pour que notre agriculture reste un facteur de puissance économique et de puissance en général », a-t-il déclaré.
C’est pourquoi, a-t-il expliqué, la France s’oppose aux accords commerciaux de l’UE avec le Mercosur et l’Australie, qui appliquent des pratiques de production que le bloc interdit sur son sol.
Au sujet des exportations ukrainiennes, il a réitéré la volonté de la France de soutenir Kiev mais a souligné que cette solidarité avait ses « limites ».
La France, la Pologne et d’autres pays réclamaient une plus grande protection du blé et l’établissement de volumes moyens d’importation de 2021 à 2023 comme seuil pour déclencher des mesures de sauvegarde automatiques.
Les États membres se sont toutefois partiellement mis d’accord sur la seule période de référence 2021-2023, mais le blé n’a pas été inclus dans les secteurs sensibles.
Alors que les membres du Club ukrainien de l’agro-industrie (UCAB) se sont déclarés « préoccupés » par la longue discussion sur les mesures de sauvegarde, six associations d’agriculteurs et de producteurs alimentaires de l’UE ont défini le compromis du Conseil comme « seulement un demi-pas en avant ».
Egalim européen
Pour garantir que l’agriculture européenne retrouve sa « force », Fesneau a également appelé à une plus grande harmonisation des règles au sein de l’UE.
Un « Egalim européen » – du nom des lois françaises – est l’un des leviers proposés par la France pour garantir un revenu aux agriculteurs européens et rééquilibrer les négociations commerciales avec la grande distribution et les industriels.
Mardi, interviewé sur France Inter, Fesneau s’est dit satisfait de voir que cette proposition faisait son chemin à Bruxelles. Il a annoncé en avoir discuté avec son collègue allemand Cem Özdemir et le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, qui se sont dits intéressés par l’initiative.
[Edited by Angelo Di Mambro and Zoran Radosavljevic]