Customize this title in frenchNapoléon revient sur les lieux de la défaite — et les troupes britanniques l’attendent toujours

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WATERLOO, Belgique — Napoléon Bonaparte est de retour à Waterloo !

Après qu’une série de conquêtes militaires ait placé une grande partie de l’Europe sous son contrôle, l’empereur français fut notoirement vaincu par une alliance de nations européennes, dont les forces britanniques commandées par le duc de Wellington, dans un champ à la périphérie de Waterloo en 1815.

Si Napoléon avait gagné cette bataille, il aurait peut-être donné son nom au cinéma de Waterloo. Mais il ne l’a pas fait, et ainsi, par un mercredi soir calme, une petite foule de passionnés d’histoire militaire s’est présentée au cinéma Wellington pour la première de « Napoléon », un blockbuster hollywoodien très médiatisé sur l’accession au pouvoir du chef militaire.

Gilles Doignon, 48 ans, est biologiste et travaille à la Commission européenne. Mais au cinéma de Waterloo, il est vêtu d’un uniforme rouge de l’armée britannique, un (faux) fusil à la main, légèrement essoufflé après avoir gravi rapidement les escaliers de la salle faiblement éclairée. Doignon a participé à plusieurs reconstitutions de la bataille de Waterloo – ce qu’il a décrit comme son « rêve d’enfant » – et pour lequel il « voulait absolument porter un uniforme britannique ». Il n’est pas vraiment fan de Napoléon.

Bien que « sans aucun doute un génie militaire », Bonaparte était « un dictateur qui a fait un coup d’État militaire et volé les idées de la Révolution française », explique Doignon.

Il n’est pas le seul à avoir des opinions mitigées sur l’héritage de l’empereur français.

Pour Maurice Selvais, 31 ans, Napoléon est un personnage « fascinant » mais aussi « regrettable par certains côtés ».

« Il a capturé l’instant, saisi une opportunité », a déclaré Selvais. Mais « vouloir un empire unique s’étendant de la péninsule ibérique au Danemark, c’était trop ».

Selvais, qui porte un bicorne en feutre noir avec une inscription rendant hommage à une brasserie locale – « Waterloo, la bière de la bravoure » – se dit « optimiste » quant au film, même s’il « craint que cela ne soit le cas ». un peu trop hollywoodien » parce qu’il a été « fait par des Américains ».

« Et c’est long », dit-il en souriant. « Alors j’espère… qu’il ne manquera pas les points essentiels de la vie de Napoléon. »

« Napoléon » de Ridley Scott est en effet un long film, si long d’ailleurs que le cinéma Wellington facture un euro supplémentaire par billet, comme il le fait pour tous les films de plus de 2 heures 20 minutes.

Cela vaut bien sa longueur – mais si vous êtes un aficionado de Napoléon – ou un critique de cinéma français – vous pourriez être déçu.

Gilles Doignon, 48 ans, dit avoir participé à plusieurs reconstitutions de la bataille de Waterloo. Il dit que le « décorum » autour de Napoléon a influencé d’autres dictateurs, comme Hitler ou Poutine.

(Si vous n’avez pas vu le film et que vous ne voulez pas de spoiler, arrêtez de lire ici.)

Le Napoléon de Scott, interprété par le brillant Joaquin Phoenix, est un voyou burlesque et un mari pathétique.

Il est victorieux sur le champ de bataille mais doit lire dans la presse britannique l’histoire de son épouse infidèle, Joséphine de Beauharnais (la grande Vanessa Kirby).

Obsédé par l’idée d’avoir un héritier, Napoléon est dépeint comme un pauvre amant, ce qui donne lieu à des scènes de sexe comiques qui le laissent invariablement essoufflé.

Une grande partie du film est en effet centrée sur la vie amoureuse de Napoléon – son amour pour Joséphine, qui survit à leur divorce, n’a d’égal que celui pour son pays – tandis que les longues scènes de bataille, magistralement tournées, ressemblent presque à un second rôle.

Ne vous attendez pas non plus à une exactitude historique. Dès la scène d’ouverture, qui se déroule dans la tourmente de la Révolution française, qui montre la décapitation de Marie-Antoinette sous le regard d’un jeune Napoléon Bonaparte aux cheveux souples, regardant la foule, il est clair que le film n’est pas censé être une pièce d’époque. (Selon les historiens, le capitaine Bonaparte de l’époque se trouvait dans le sud de la France lorsque la reine a été guillotinée).

Mais si vous pouvez aller au-delà de cela – et du fait qu’un empereur français est joué par un Américain entouré de ministres à consonance britannique, commandant des soldats français anglophones – il y a beaucoup de choses à apprécier dans le film.

Dans les mains de Scott – le réalisateur anglo-américain primé de « Blade Runner » – Napoléon est dépeint comme un homme délirant et têtu qui arrive au pouvoir presque par accident, pique des crises de colère lors des réunions diplomatiques et n’écoute pas ses généraux. – pour le meilleur ou pour le pire.

En gros, il est divertissant. Et c’est peut-être justement le but.



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