Customize this title in frenchPéniches de débarquement et plates-formes flottantes : Chypre présente ses plans d’aide maritime à Gaza

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NICOSIE — Un couloir maritime à partir de Chypre pour fournir de l’aide humanitaire à Gaza crée des défis logistiques considérables et pourrait nécessiter des solutions innovantes allant d’une péniche de débarquement à une grande plate-forme flottante, où les navires peuvent décharger les conteneurs.

Pour l’instant, la seule route d’aide vers l’enclave côtière détruite par la guerre passe par la terre depuis l’Égypte à Rafah, mais il y a une pression diplomatique croissante pour utiliser des navires car ils pourraient fournir 500 fois plus d’aide que les camions. L’ambassadeur d’Israël à Chypre, Oren Anolik, a qualifié le corridor maritime d’« initiative positive », mais prévient que « de nombreux détails doivent être réglés et discutés ». L’Égypte y est également favorable.

Les principaux défis pratiques incluent les dangers posés par la guerre et le fait que le port de Gaza est trop petit pour accueillir de gros cargos.

L’idée est que l’aide humanitaire internationale soit acheminée et stockée à Larnaca, sur la côte sud de Chypre, à seulement 210 milles marins de la zone de conflit. Il sera ensuite inspecté, avec la participation israélienne, et chargé pour livraison.

Ensuite, il existe trois scénarios sur la manière dont l’aide peut atteindre Gaza en toute sécurité, en tenant compte du manque d’installations portuaires : à court, moyen et long terme.

Le scénario à court terme pourrait être mis en œuvre immédiatement, si Israël acceptait un cessez-le-feu, ont expliqué des responsables chypriotes. L’aide serait transférée de Larnaca, près de Gaza, à bord d’un grand cargo, puis déchargée sur ses côtes via des péniches de débarquement. Chypre a déjà été approchée par certains pays pour proposer ce mode de livraison.

Dans le scénario à moyen terme, une plate-forme flottante serait construite pour décharger les conteneurs d’aide humanitaire.

Le scénario à long terme implique la construction d’un port fermé dans la zone.

Une autre alternative incluse dans la proposition chypriote est que l’aide soit distribuée via un port en Israël puis acheminée vers un point d’entrée au nord de Gaza. Pour le moment, cela semble une perspective lointaine car Israël est réticent à ce que toute aide transite par son territoire.

L’aide arrivant à Gaza pourrait être distribuée par les Nations Unies via son réseau.

La Commission européenne, la Banque européenne d’investissement et les pays du Golfe ont contacté Chypre pour l’aider à financer le projet, tandis que d’autres, comme la Grèce et les Pays-Bas, ont proposé une assistance pratique.

Le ministre chypriote des Affaires étrangères, Constantinos Kombos, s’est rendu en Israël la semaine dernière avec une équipe d’experts pour discuter des dimensions pratiques du projet.

L’idée est que l’aide humanitaire internationale soit envoyée et stockée à Larnaca, sur la côte sud de Chypre, à seulement 210 milles marins de la zone de conflit | Amir Makar/AFP via Getty Images

L’idée d’un couloir maritime avait germé il y a une douzaine d’années, lorsque l’on réfléchissait à une alternative au port maritime de Gaza, mais rien ne s’est finalement concrétisé.

« Peut-être plutôt qu’une mesure de soulagement immédiat, cela pourrait être une initiative qui mérite d’être envisagée au lendemain de la fin de la guerre et pendant la phase de reconstruction », a déclaré Harry Tzimitras, directeur de l’Institut de recherche sur la paix Centre d’Oslo à Chypre.

Comme l’a expliqué Tzimitras, le passage de Rafah est actuellement utilisé pour le passage d’une centaine de camions par jour, alors qu’il en faut 400. Cela n’est pas possible car les scanners n’ont pas été modernisés et ne peuvent gérer qu’un nombre limité de camions. chèques.

« À moins qu’il n’y ait une structure sur le terrain pour la réception et la distribution efficace de l’aide, cela ne sert à rien d’inonder la région avec davantage d’aide humanitaire à ce stade », a-t-il ajouté.

Un autre scénario évoqué par le Royaume-Uni est celui du transport aérien de l’aide via ses bases à Chypre.



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