Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsAlors que la Commission européenne s’apprête à lancer son alliance industrielle pour les petits réacteurs modulaires, Euractiv France examine de près la structure prévue du groupe, son programme de travail et les zones d’ombre restantes. Lisez l’article original en français ici. L’alliance sur les petits réacteurs modulaires (SMR) devrait être lancée « début 2024 », a annoncé le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, mardi 28 novembre, lors de l’ouverture du Salon mondial du nucléaire à Paris. La date de lancement pourrait même être dès « février », selon l’eurodéputé français Renew et fervent partisan du nucléaire Christophe Grudler. Plaidoyer de longue date de l’industrie nucléaire, l’initiative a été annoncée pour la première fois par la commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, lors du Forum européen sur l’énergie nucléaire à Bratislava début novembre. « La Commission réalisera tous les travaux préparatoires en vue du lancement de l’Industrielle Alliance dans les prochains mois », a-t-elle indiqué. En d’autres termes, un vent nouveau semble souffler en Europe, puisque « l’énergie nucléaire n’est plus un tabou, même au sein de la Commission européenne », a déclaré Breton au WNE. Rassembler l’industrie À l’instar d’autres alliances industrielles supervisées par la Commission, l’objectif de l’alliance SMR est de rassembler les acteurs industriels existants, les organismes de recherche, les responsables gouvernementaux et les groupes de la société civile afin d’accélérer le développement de l’industrie. Les travaux de l’alliance devraient initialement se concentrer sur les SMR basés sur des technologies nucléaires éprouvées de troisième génération, selon Euractiv. Mais « même si cette alliance se concentrera principalement sur les SMR de troisième génération, elle couvrira également les réacteurs modulaires avancés (AMR) », a confirmé Nuclear Europe, l’association industrielle européenne. La Commission européenne aurait été réticente à inclure les technologies de quatrième génération dans l’alliance, craignant qu’elle ne devienne une « organisation de recherche et de développement ». Mais Grudler insiste sur le fait qu’il est « essentiel de prendre en charge toutes les générations de SMR ». Structure Selon un projet d’organigramme consulté par Euractiv, l’alliance sera organisée en sept groupes de travail : « Développement », réunissant les utilisateurs finaux, les fournisseurs et les développeurs ; « Acceptation du public », réunissant la société civile, le Comité économique et social européen et les ONG ; « Financement », réunissant États membres et promoteurs ; « Fuel Cycle », réunissant également États membres et développeurs ; « Effectifs et compétences », réunissant acteurs et développeurs de la supply chain ; « Recherche », réunissant les acteurs de la communauté de la recherche et du développement, la communauté industrielle et les parties prenantes aux licences ; « Sécurité », dont les membres restent à définir. Ces groupes seraient supervisés par un conseil d’administration composé des États membres de l’UE, du Groupe européen des régulateurs de sûreté nucléaire (ENSREG), et d’un comité directeur composé de Nuclear Europe et de la Sustainable Nuclear Energy Technology Platform (SNETP), le tout avec le soutien de de la Commission européenne. « À ce stade, de nombreuses entreprises ont exprimé leur intérêt pour cette alliance, mais nous ne pouvons pas encore fournir une liste concrète des entreprises/organisations qui devraient y adhérer », précise Nuclear Europe. Les critères d’adhésion doivent encore être définis, ajoute-t-il. L’association de défense de l’énergie nucléaire, Voices of Nuclear, a déclaré à Euractiv que « si un groupe de parties prenantes était créé, nous pourrions y jouer un rôle ». Un forum annuel des parties prenantes serait également organisé. Travail en cours Quant aux travaux de l’alliance, ils peuvent être décomposés en quatre phases, les deux premières étant consacrées à la Conception du projet, la troisième au Démonstrateur et la dernière au Déploiement. Pour l’instant, l’accent est mis sur la compilation des travaux déjà réalisés depuis le pré-partenariat de 2021. « Il faut prouver à la Commission européenne que les acteurs du secteur développent les moyens humains, financiers, techniques et diplomatiques à la hauteur de leurs ambitions », explique Grudler. L’eurodéputé français défend également l’idée que les PRM pourraient à terme être soutenus par un Projet Important d’Intérêt Européen Commun (IPCEI) pour faciliter leur financement sans courir le risque d’enfreindre les règles de l’UE en matière d’aides d’État. « Cela pourrait être décidé très rapidement une fois l’alliance lancée », a-t-il déclaré à Euractiv France. En effet, des IPCEI ont déjà été mis en place pour d’autres alliances industrielles similaires, comme celles précédemment formées sur l’hydrogène, le solaire et les batteries. Zones grises En attendant le lancement de l’alliance, les parties prenantes travaillent dur pour garantir que la législation européenne emboîte le pas. « Il faut revenir sur les textes européens qui excluent le nucléaire d’un certain nombre de mesures », estime Valérie Faudon, déléguée exécutive de la Société française de l’énergie nucléaire (SFEN), association qui défend les intérêts de la filière nucléaire. Dans le même ordre d’idées, Grudler « suivra de près le lancement de l’alliance », à commencer par le vote au Parlement européen le 14 décembre du rapport d’initiative sur le SMR présenté par le député européen conservateur slovène Franc Bogovič. « Ce sera aussi la première fois depuis le début du mandat du Parlement européen qu’un texte 100% nucléaire sera soumis au vote », a souligné Grudler. « Si le vote échoue, je ne suis pas sûr que la Commission européenne veuille lancer une telle initiative avant la fin de son mandat. [October 2024] », il a peur. Ce vote doit donc être considéré comme le tout premier test grandeur nature à l’heure où Euractiv France comprend que certains au sein de la Commission européenne s’interrogent sur le bien-fondé de lancer une telle alliance si proche des élections européennes. L’énergie nucléaire est-elle prête pour une renaissance européenne ? Le nucléaire fait son grand retour sur la scène énergétique européenne après une année 2022-2023 mouvementée, qui reflète selon Paris un « excellent bilan diplomatique » de la France en matière de défense de l’énergie atomique. EURACTIV regarde la situation dans son ensemble. [Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);
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