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niamey Le ministre de la Défense Boris Pistorius et la ministre du Développement Svenja Schulze ont réaffirmé l’engagement de l’Allemagne dans la région du Sahel avant le début du retrait de la Bundeswehr du Mali. La sécurité y intéresse particulièrement l’Allemagne, a déclaré Pistorius mercredi à Niamey, la capitale nigériane, au début d’un voyage de plusieurs jours.
La fin de la mission de la Bundeswehr au Mali sera « progressive et ordonnée » d’ici mai 2024. « Le centre de notre futur engagement militaire au Sahel sera au Niger. Nous nous coordonnons étroitement et en toute confiance avec nos partenaires nigériens », déclare Pistorius.
Les deux ministres se rendront dans les deux pays d’Afrique de l’Ouest et s’entretiendront avec des responsables gouvernementaux, des organisations humanitaires et des soldats allemands. L’occasion est la dernière prolongation du mandat de la Bundeswehr pour la participation à la mission de l’ONU Minusma au Mali et le nouveau mandat pour la participation allemande à la mission de partenariat militaire de l’UE au Niger. Là, la coopération sera élargie.
Cependant, le gouvernement fédéral veut retirer plus de 1 100 casques bleus allemands de la mission de l’ONU Minusma du Mali. Elle tire également les conséquences d’un différend en cours avec les dirigeants militaires maliens. Depuis le dernier coup d’État de mai 2021, le Mali est dirigé par un gouvernement militaire de transition qui a cherché à coopérer avec la Russie dans la lutte contre les islamistes et a largement restreint le champ d’action de la Minusma.
Les deux ministères allemands ont souligné mercredi que la région du Sahel est l’une des régions les plus pauvres, les plus sèches et les plus conflictuelles du monde. Selon l’ONU, la région est considérée comme « l’épicentre du terrorisme mondial ». La région connaît l’un des mouvements de réfugiés dont la croissance est la plus rapide au monde.
Schulze s’engage à soutenir la zone du Sahel
Les déplacements internes ont décuplé depuis 2013. Dix millions d’enfants dépendent de l’aide humanitaire. L’Allemagne a dépensé environ 2,5 milliards d’euros pour l’aide civile au développement dans la région du Sahel depuis 2013, principalement pour des projets agricoles et des efforts de renforcement des structures étatiques.
Le ministre du Développement a assuré que l’Allemagne resterait engagée. « De nombreuses personnes dans la région du Sahel rejoignent des groupes extrémistes parce qu’elles ne voient pas d’autre perspective pour elles-mêmes et ont besoin d’un revenu. C’est là que la politique de développement peut commencer dans le but d’éliminer le terreau du terrorisme », a expliqué Schulze. La « résistance » est nécessaire.
Les deux ministres ont atterri à l’aéroport de Niamey, où la Bundeswehr maintient une base aérienne centrale. C’est la plaque tournante des opérations dans lesquelles les soldats allemands sont impliqués avec des partenaires de l’ONU ou sous la direction de l’UE.
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