Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Le naufrage d’hier constitue la dernière tragédie en date dans cette partie de la mer Méditerranée, une route importante mais dangereuse pour les migrants en quête d’une vie meilleure en Europe. Des milliers de personnes sont mortes, selon les autorités.
L’Organisation internationale pour les migrations de l’ONU a déclaré dans un communiqué que le bateau transportait 86 migrants lorsque de fortes vagues l’ont submergé au large de la ville de Zuwara, sur la côte ouest de la Libye, et que 61 migrants se sont noyés dans ce « naufrage tragique », selon les survivants.
« La Méditerranée centrale continue d’être l’une des routes migratoires les plus dangereuses au monde », a écrit l’agence sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter.
La Libye est devenue ces dernières années le principal point de transit pour les migrants fuyant la guerre et la pauvreté en Afrique et au Moyen-Orient, même si ce pays d’Afrique du Nord a plongé dans le chaos à la suite du soulèvement soutenu par l’OTAN qui a renversé et tué l’autocrate de longue date Mouammar Kadhafi en 2011. .
Plus de 2 250 personnes sont mortes sur la route de l’Europe centrale cette année, selon Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’OIM.
C’est « un chiffre dramatique qui démontre que malheureusement on ne fait pas assez pour sauver des vies en mer », a écrit Di Giacomo sur X.
Selon le projet sur les migrants disparus de l’OIM, au moins 940 migrants auraient été morts et 1 248 disparus au large de la Libye entre le 1er janvier et le 18 novembre.
Le projet, qui suit les mouvements migratoires, indique qu’environ 14 900 migrants, dont plus de 1 000 femmes et plus de 530 enfants, ont été interceptés et renvoyés en Libye cette année.
En 2022, le projet a fait état de 529 morts et 848 disparus au large de la Libye. Plus de 24 600 personnes ont été interceptées et renvoyées en Libye.
Ces dernières années, les trafiquants d’êtres humains ont profité du chaos en Libye, faisant passer clandestinement des migrants à travers les longues frontières du pays, qu’il partage avec six pays. Les migrants sont entassés sur des bateaux mal équipés, notamment des canots pneumatiques, et entreprennent des voyages en mer risqués.
Ceux qui sont interceptés et renvoyés en Libye sont détenus dans des centres de détention gérés par le gouvernement et soumis à des abus, notamment au travail forcé, aux passages à tabac, aux viols et à la torture – des pratiques qui s’apparentent à des crimes contre l’humanité, selon les enquêteurs mandatés par l’ONU.
Ces abus s’accompagnent souvent de tentatives d’extorquer de l’argent aux familles des personnes détenues, avant que les migrants emprisonnés ne soient autorisés à quitter la Libye à bord des bateaux des trafiquants vers l’Europe.