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arrière-plan
Statut : 16/04/2023 15h20
Le pays traverse une crise profonde en raison d’un conflit entre le dirigeant soudanais et son adjoint. Qu’y a-t-il derrière et quel rôle jouent les paramilitaires des « Rapid Support Forces » ?
Le contexte du conflit au Soudan est une lutte de pouvoir entre les militaires et les forces paramilitaires des « Forces de soutien rapide » (RSF). Les tensions qui couvaient depuis des mois se sont intensifiées dès samedi dans des combats à l’échelle nationale. Des affrontements ont éclaté au palais présidentiel, à l’aéroport de Khartoum et dans diverses bases militaires.
Tilo Spanhel
ARD studio Le Caire
Il est actuellement difficile de savoir si les RSF ou l’armée ont fait le premier pas. Les deux camps s’accusent d’aggraver la situation. « Il est clair que ni l’armée ni les RSF n’ont actuellement l’intention d’arrêter les combats ou d’entamer des négociations », a déclaré Khaled al-Feki, un politologue soudanais, dans une interview à la chaîne de télévision al-Hadath. « Les deux joueurs essaient de faire des gains et de gagner du terrain. »
Les paramilitaires doivent être intégrés dans l’armée
En fait, les RSF auraient dû être intégrées à l’armée ces jours-ci, mais les négociations à ce sujet semblent avoir abouti à une impasse. La transition était en fait un élément essentiel de la formation d’un gouvernement civil. L’armée a organisé un coup d’État au Soudan il y a un an et demi, mais a promis de rendre le pouvoir à un gouvernement librement élu. Toutefois, un accord transitoire n’a pas encore été mis en œuvre.
« Si ce conflit ne se termine pas rapidement, la guerre pourrait s’étendre », craint Amani al-Taweel du centre égyptien Ahram. « D’autres acteurs pourraient peut-être s’impliquer dans la guerre. Elle a besoin d’un assouplissement à certaines conditions pour que le processus politique puisse continuer. »
La pression internationale augmente
Pendant ce temps, la pression internationale sur les parties au conflit s’accroît. Les Nations unies, les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont appelé à l’arrêt immédiat des violences. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a averti qu’un avenir démocratique ne peut être atteint par la force des armes.
Les combats au Soudan se poursuivent
Tilo Spanhel, ARD Le Caire, 16 avril 2023 13h51