Customize this title in frenchRéduire le nombre de vaches n’est pas la solution pour réduire les émissions de CO2, selon les agriculteurs français

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Les éleveurs de bétail disent que les appels à réduire le nombre de vaches signifieraient plus de viande importée.

La France doit avoir moins de vaches pour respecter ses engagements en matière de changement climatique, selon la Cour des comptes – un tribunal indépendant chargé de contrôler les fonds publics.

Le gouvernement français a récemment dévoilé un plan pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il comprend un objectif de réduction de 50 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

Ce plan comprend un objectif de réduction des émissions de l’agriculture de près de 20 % au cours de la même période – mais il n’y a pas encore de détails sur la manière dont la France y parviendra.

Pourquoi la France doit-elle réduire son nombre de vaches ?

Avec 17 millions de vaches, les élevages bovins en France seraient à l’origine de près de la moitié des émissions agricoles. Au total, ils représentent 12 % des émissions totales de la France.

Dans son jugement, le tribunal a écrit « l’état de l’élevage bovin n’est pas favorable au climat » ajoutant que, malgré d’autres efforts pour réduire les gaz à effet de serre comme fixer le carbone dans le solles émissions globales sont restées très élevées.

Le rapport de la Cour des comptes, rendu public lundi 22 mai, intervient alors que la Première ministre Élisabeth Borne a présenté le nouveau plan de réduire les émissions de carbone dans tous les secteurs.

Elle a demandé au ministère de l’Agriculture de définir sa stratégie de réduction des émissions de méthane qui, selon elle, « nécessite nécessairement une réduction importante du cheptel ». Le tribunal a déclaré que le ministère avait déjà communiqué son objectif de réduire les troupeaux de bovins de 17 millions à 15 millions d’ici 2035, puis à 13,5 millions d’ici 2050.

Il a également ajouté que la France serait encore en mesure de produire suffisamment viande nourrir sa population sans importations si le public s’en tenait aux directives qui recommandent de ne pas manger plus de 500 g par semaine.

Comment les éleveurs de bovins ont-ils réagi aux réductions recommandées ?

Les éleveurs de bovins français disent que réduire le nombre de vaches dans le pays n’est pas la solution.

L’Association française interprofessionnelle des bovins et de la viande, Interbev, a déclaré dans un communiqué que les champs dans lesquels paissent les vaches contribuent à capturer le carbone et à protéger la biodiversité.

Il a également affirmé que la réduction continue des troupeaux de bovins « accentuerait l’augmentation de la viande importée » demandant « Sommes-nous vraiment prêts à sacrifier notre agriculture durable modèle et souveraineté alimentaire ?

« C’est pourquoi Interbev déplore que la question climatique soit trop souvent réduite aux seules questions carbone », ajoute l’association.

Le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Marc Fesneau, a publié un long message sur Twitter en réponse au débat. Il a déclaré que les recommandations pour une « réduction forcée » étaient « curieuses sinon déconnectées de la réalité ».

Fesneau a demandé si cela signifierait une augmentation des aliments importés et si « de manière hypocrite » ces émissions nécessaires pour nourrir le pays ne seraient pas comptabilisées dans son total.

La Cour des comptes a souligné que les faibles revenus et les conditions de travail difficiles entraînaient déjà la réduction ou la fermeture des exploitations. Le nombre de vaches en France a déjà chuté de 20,3 millions en 2000.

Le tribunal a recommandé que les « agriculteurs en difficulté » soient compensé leur permettre de « se tourner vers d’autres systèmes de production » ou de « changer d’orientation professionnelle ».

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