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© Reuters. PHOTO DE FICHIER: Une personne marche devant la Banque d’Angleterre dans le quartier financier de la ville de Londres à Londres, en Grande-Bretagne, le 23 mars 2023. REUTERS / Henry Nicholls
(Reuters) – La responsable politique de la Banque d’Angleterre, Silvana Tenreyro, a déclaré que les hausses de taux d’intérêt passées prendraient du temps à peser sur l’inflation et qu’il était important de ne pas trop ajuster la politique tant que l’impact de ces hausses de taux passées se ferait sentir.
« Nous devons être patients », a-t-elle déclaré lors d’une table ronde organisée par le Fonds monétaire international à Washington vendredi. « Nous ne voulons pas nous brûler. Nous ne voulons pas prendre une douche glacée. »
Tenreyro faisait référence à une analogie faite par l’économiste lauréat du prix Nobel Milton Friedman, qui a comparé l’établissement d’une politique économique à l’ajustement de la température d’une douche qui était lente à réagir aux changements de robinets.
Tenreyro a voté contre une nouvelle hausse des taux de la BoE le mois dernier, arguant que le resserrement passé était plus que suffisant et pourrait pousser l’inflation bien en dessous de l’objectif à moyen terme.
Les marchés financiers voient environ deux chances sur trois que la BoE relève son principal taux d’intérêt le mois prochain à 4,5% contre 4,25%, ce qui serait sa 12e hausse consécutive des taux depuis décembre 2021.
Les économistes interrogés par Reuters s’attendent à ce que les données de mercredi montrent une baisse de l’inflation des prix à la consommation à 9,8% contre 10,4%, mais cela la laissera toujours bien au-dessus du taux aux États-Unis et dans la majeure partie de l’Europe.
Tenreyro a déclaré que même si la BoE avait une prévoyance parfaite, les longs décalages impliqués dans les variations des taux d’intérêt l’auraient obligée à augmenter fortement les taux au plus profond de la pandémie de COVID-19 pour empêcher l’inflation d’atteindre les deux chiffres l’année dernière.