Customize this title in frenchUn an de « Qatargate » : l’enquête ne mène nulle part ?

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Un an après qu’un scandale de corruption surnommé « Qatargate » ait ravagé le Parlement européen, l’enquête menée par la Belgique sur les allégations d’actes répréhensibles de certains législateurs et collaborateurs semble encore loin d’être résolue.

Le procureur fédéral en chef du pays, Frédéric Van Leeuw, insiste sur le fait que l’enquête avance, mais s’en prend aux « fuites constantes » et aux « pressions énormes » dans cette affaire.

« Les juges étrangers veulent s’impliquer dans l’enquête. Depuis 10 ans que je suis procureur fédéral, je n’ai jamais vu ça », a-t-il déclaré.

L’un des avocats d’Eva Kaili, une eurodéputée grecque qui est une figure clé de l’affaire, a déclaré : « Ce n’est plus du Qatargate mais plutôt du ‘Belgiumgate’ !

Le scandale a éclaté en décembre 2022 lorsque la police belge effectuant des perquisitions a arrêté plusieurs suspects, dont Kaili, et saisi 1,5 million d’euros en espèces.

L’enquête s’est concentrée sur des allégations selon lesquelles le Qatar et le Maroc auraient cherché à acheter de l’influence au Parlement européen pour faire valoir leurs intérêts, notamment pour tenter d’édulcorer les critiques de l’UE à l’égard du bilan du Qatar en matière de droits du travail avant la Coupe du monde 2022 et du bilan du Maroc en matière de droits de l’homme. .

Le Qatar et le Maroc ont nié toute implication dans des actes répréhensibles dans cette affaire.

Kaili, qui a été déchue de son poste de vice-présidente du Parlement mais qui continue de siéger en tant que députée européenne après sa libération, affirme qu’elle est innocente.

Deux de ses avocats belges, Sven Mary et Christophe Marchand, ont critiqué la manière dont le parquet poursuit l’affaire, en s’appuyant sur les écoutes téléphoniques et la surveillance exercée par les services de renseignement belges.

Les procureurs affirment que le privilège parlementaire de Kaili ne s’appliquait pas au moment de son arrestation parce qu’elle aurait été prise en flagrant délit, car son père avait été arrêté avec une valise remplie d’argent.

Mais les avocats soutiennent que la surveillance secrète et les poursuites qui en ont résulté constituaient une « violation » de son immunité.

Ils ont demandé à la cour d’appel de Bruxelles de se prononcer sur la légalité de la collecte de preuves contre elle, une procédure à laquelle se sont précipitées d’autres parties. La décision du tribunal n’est pas attendue avant mi-2024.

Le résultat final est qu’il n’y a aucune visibilité quant à la date d’un futur procès, même si Van Leeuw a déclaré en juin qu’il s’attendait à ce que l’enquête se termine d’ici la fin de cette année.

Accord conclu

Les 16 descentes de police en décembre 2022 ont vu Kaili et son petit ami italien Francesco Giorgi, qui était assistant parlementaire, arrêtés ainsi qu’un ancien député européen italien, Pier Antonio Panzeri, et plusieurs autres suspects.

Ils font partie des sept personnes inculpées selon le parquet, parmi lesquelles deux autres députés européens – un Italien, Andrea Cozzolino, et un Belge, Marc Tarabella – qui ont également été détenus.

Kaili a passé quatre mois en détention, tandis que Tarabella a passé deux mois en détention.

Panzeri a conclu un accord en janvier de cette année dans lequel il a avoué être à l’origine du stratagème de corruption et a promis de divulguer les noms de tous les participants en échange d’une réduction de peine.

Qatar-gate : Panzeri donne des nuits blanches à Bruxelles

L’ancien député européen italien Pier-Antonio Panzeri, le cerveau présumé du scandale du Qatargate, a décidé de collaborer avec la justice belge pour faire la lumière sur ce scandale qui ébranle le Parlement européen.

Étant donné que Panzeri devra dire la vérité à…

Il a pointé du doigt Tarabella, qui a affirmé avoir été faussement accusé par son ancien « copain » politique avec qui il avait l’habitude de discuter de football.

Qatargate : Tarabella, les larmes aux yeux, réitère son innocence devant les médias

Marc Tarabella, qui a été libéré sous condition mardi de son bracelet électronique à la cheville, a une nouvelle fois clamé son innocence devant la presse mercredi et est apparu visiblement ému en racontant son histoire.

Tarabella a été accusée de corruption publique, de blanchiment d’argent et d’appartenance…

« C’est la parole corrompue d’un homme corrompu », a déclaré l’avocat de Tarabella, Maxim Toller. « Il est temps que la lumière soit faite sur ce qui a été promis dans cet accord qui fait sourciller. »

Plusieurs suspects estiment que cet accord permet à plusieurs proches de Panzeri, dont l’eurodéputée belge Marie Arena, d’échapper à un procès. Arena a été citée dans l’enquête mais n’a jamais été remise en question.

Face aux affirmations selon lesquelles il joue les favoris, le parquet fédéral a publié la semaine dernière une déclaration inhabituelle insistant sur le « principe » de pouvoir monter les dossiers comme il l’entend.

Concernant Arena, elle a déclaré qu’il « n’est pas justifié à ce stade » de demander la levée de son immunité.

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