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Stockholm (AFP) – Une cour d’appel suédoise a condamné mercredi à deux ans et demi de prison pour voies de fait graves sur des patients un chirurgien italien autrefois reconnu pour avoir été un pionnier de la chirurgie de la trachée.
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Paolo Macchiarini a été salué en 2011 après avoir affirmé avoir effectué les premières greffes de trachée synthétique au monde à l’aide de cellules souches, alors qu’il était chirurgien à l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm.
La procédure expérimentale a été saluée comme une percée dans la médecine régénérative.
Mais des allégations ont rapidement émergé selon lesquelles la procédure avait été pratiquée sur des patients qui n’étaient pas gravement malades au moment de l’opération.
Trois de ses patients en Suède sont décédés, bien que les décès n’aient pas été directement liés aux chirurgies.
En mai, un tribunal de district l’a reconnu coupable d’avoir causé des lésions corporelles à un patient, jugeant que les procédures n’étaient pas conformes à « la science et l’expérience prouvée ».
Mais il l’a innocenté des accusations d’agression contre deux autres patients, arguant que leur santé était dans un état si grave que les procédures étaient « justifiables ».
L’accusation et la défense ont fait appel de la décision du tribunal de première instance et, mercredi, la cour d’appel de Svea l’a reconnu coupable de trois chefs de voies de fait graves.
Inconduite scientifique
La cour d’appel a conclu que les procédures ont été réalisées sur deux des patients alors qu’ils n’étaient « pas en situation d’urgence » et « auraient pu vivre un temps non négligeable sans les interventions ».
Le troisième patient était en « situation d’urgence » mais « la procédure était, malgré cela, injustifiable », a indiqué le tribunal dans un communiqué.
Il a également conclu qu’il avait agi avec intention.
« Ce n’étaient pas des actions impulsives, c’étaient des interventions planifiées », a déclaré la juge Maria Holcke dans le communiqué.
« L’intention de nuire est l’allégation la plus affreuse – l’accusation – que vous puissiez porter contre un médecin », a déclaré Macchiarini aux journalistes après la décision.
« Et je suis un peu surpris que ce tribunal ait décidé que j’avais l’intention (cela) », a-t-il ajouté.
Contacté par l’AFP, son avocat Bjorn Hurtig a indiqué que son client allait faire appel du jugement.
« Mon client est très contrarié », a-t-il ajouté.
Avec ses collègues, Macchiarini, 64 ans, a effectué un total de huit greffes de ce type entre 2011 et 2014 – trois en Suède en 2011 et 2012 et cinq en Russie.
Quatre des cinq patients russes sont également décédés, selon les médias suédois.
Macchiarini a insisté devant le tribunal sur le fait que les greffes étaient une alternative décidée après que toutes les autres options avaient été exclues.
Le chirurgien était également employé par le centre de recherche de l’Institut Karolinska, qui décerne le prix Nobel de médecine.
Un examen externe en 2015 a reconnu Macchiarini coupable d’inconduite en recherche, et l’Institut l’a limogé en 2016 et l’a reconnu coupable d’inconduite scientifique en 2018.
La revue médicale The Lancet en 2018 a rétracté deux articles rédigés par Macchiarini.
© 2023 AFP