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L’adaptation de l’économie française au changement climatique pourrait coûter entre 5 et 20 milliards d’euros par an d’ici 2050, impactant les bâtiments, les transports routiers et ferroviaires et les cultures agricoles, selon les estimations révélées vendredi 5 avril par le groupe de réflexion financé par le gouvernement I4CE. ).
Ces estimations précèdent la présentation de la troisième version du Plan national d’adaptation au réchauffement climatique (PNACC), attendue « dans quelques semaines », selon l’entourage du ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.
Comme le gouvernement français, le think tank table sur une trajectoire de réchauffement de +2,7°C en 2050 et +4°C en 2100, par rapport à l’ère préindustrielle (1850-1900), sur la base d’un scénario sans accélération de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. émissions de gaz.
Même en supposant cette trajectoire précise des émissions, les coûts exacts de l’adaptation climatique en France sont difficiles à prévoir, et les estimations dépendent de nombreux facteurs, notamment la répartition des coûts entre les parties prenantes, le choix des activités de maintenance et la durée de vie privilégiée des infrastructures.
Le rapport note qu’il est préférable de s’adapter de manière proactive avant que les impacts du changement climatique ne se manifestent plutôt que d’attendre et de réagir après coup. Cependant, I4CE reconnaît que même cette approche n’empêchera pas l’augmentation des coûts de réparation réactive.
Le coût d’une action proactive dans les bâtiments, les transports et l’agriculture
Le parc immobilier français doit être modifié pour mieux faire face aux risques de canicule anticipés, avec un investissement annuel de 1 à 2,5 milliards d’euros pour les bâtiments neufs et « plusieurs » milliards d’euros par an pour les bâtiments existants. Le rapport prévient que ces coûts s’ajoutent aux sommes déjà affectées à la rénovation énergétique.
Les routes et les voies ferrées devront être protégées contre les déformations et flambages liés à la chaleur, ce qui pourrait coûter entre « quelques centaines » de millions d’euros et « quelques » milliards d’euros par an, en plus des sommes déjà affectées à l’adaptation, indique le rapport. .
Concernant l’agriculture végétale, le coût du maintien des rendements des principales cultures végétales françaises sera d’environ 1,5 milliard d’euros par an, mais le coût de changements plus structurels des modèles agricoles est « difficile à évaluer », note le rapport.
Réparer les dégâts
Les coûts de l’adaptation incluront inévitablement les coûts de réparation après que des dommages liés au climat se soient produits. En 2023, les assureurs français ont déjà payé plus de 6 milliards d’euros pour les sinistres liés aux catastrophes climatiques.
Mardi (2 avril), le gouvernement a reçu un rapport sur l’assurabilité des risques climatiques. Le coût des dommages liés principalement au climat pourrait augmenter d’environ 50 % d’ici 2050 par rapport à aujourd’hui et le secteur des assurances doit faire face à ces risques, et un soutien public peut être nécessaire.
Béchu a annoncé jeudi 4 avril qu’il créerait un fonds pour indemniser le nombre croissant de personnes touchées par le recul des côtes, sur la base de nouvelles cartes du littoral.
En France, il existe déjà un fonds, dit fonds « Barnier », destiné à financer des actions préventives de protection contre les catastrophes naturelles.
Il est plus difficile de quantifier les coûts d’adaptation au niveau européen, car ils sont souvent très locaux et spécifiques à une situation. C’est pourquoi la dernière fourchette d’estimation des finances publiques se situe entre 35 et 500 milliards d’euros par an d’ici 2050.
L’UE a effectivement dévoilé une stratégie en 2021. Mais selon Béchu, le mot « adaptation » « n’est pas un terme que la Commission a encore repris », a-t-il déclaré à Euractiv en août 2023.
Actuellement, l’UE et les États membres ne font pas assez pour s’adapter au changement climatique, selon l’Agence européenne pour l’environnement.
Mais vu son importance, « je serais surpris si ce n’était pas un sujet qui revenait, soit lors des élections européennes, soit juste au-delà, dans le nouvel agenda de la Commission pour les années à venir », concluait Béchu en août.
[Edited by Donagh Cagney /Alice Taylor]