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Un militant hongkongais, Koo Sze-yiu, 78 ans, qui lutte contre un cancer en phase terminale, a été condamné à neuf mois de prison pour tentative de sédition. Ses accusations, selon un rapport de l’AFP, découlent de projets de protestation contre la répression politique en Chine à l’aide d’un cercueil accessoire.
Alors même que la sentence était prononcée, Koo, un rebelle, a déclaré au tribunal, selon les médias locaux, qu’il voulait être un « martyr de la démocratie et des droits de l’homme » avant d’être emmené.
Koo est l’un des rares critiques virulents du gouvernement encore présent à Hong Kong après que Pékin a « écrasé » les manifestations pour la démocratie dans la ville il y a près de cinq ans.
C’est la deuxième fois qu’il est accusé de sédition.
La protestation
Selon le rapport citant les procureurs, la manifestation prévue par Koo en décembre dernier était contre les élections locales qui excluaient les candidats pro-démocratie.
Il a été arrêté par la police de la sécurité nationale le 8 décembre, quelques heures seulement avant la manifestation prévue.
Le tribunal a statué que le cercueil symbolisait le renversement du gouvernement central et aurait encouragé le public à rejeter les résultats des élections et à résister.
Cela « symbolise la mort… (et) le renversement du gouvernement central », ont-ils déclaré.
Accusations de sédition
Ce n’est pas la première fois que Koo fait face à de telles accusations. En 2022, il a été emprisonné pendant neuf mois pour tentative de sédition suite à un projet de protestation contre l’organisation des Jeux olympiques d’hiver par Pékin.
La sédition, un délit datant de l’ère coloniale, a été réactivée par les autorités de Hong Kong en 2020 et a été utilisée pour cibler de nombreux critiques du gouvernement, y compris ceux exprimant leur dissidence sur les réseaux sociaux.
Selon certaines informations, Hong Kong envisage également d’adopter une nouvelle loi sur la sécurité nationale qui élargirait la portée de la « sédition » afin de protéger davantage d’institutions étatiques chinoises et hongkongaises. Cette législation locale, si elle est adoptée, s’ajouterait à la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin en 2020 pour réprimer la dissidence. Selon l’AFP, à la mi-janvier, 291 personnes avaient été arrêtées pour des infractions liées à la sécurité nationale à Hong Kong.
(Avec la contribution des agences)