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Des centaines de manifestants se rassemblant contre la guerre israélienne à Gaza et en faveur de la Palestine ont été empêchés de continuer à Tirana dimanche après qu’une barricade policière les a arrêtés dans leur élan.
Cette manifestation, l’une des nombreuses manifestations organisées depuis le 7 octobre, a été organisée par la société civile et le public dans le centre de Tirana.
Les manifestants ont appelé à la fin des violences à Gaza, au nom des Albanais mais aussi du reste du monde.
« Lors de ce rassemblement, il y aura un appel à la cessation de la guerre, à la cessation des massacres, du génocide et du nettoyage ethnique perpétrés contre le peuple palestinien à Gaza. Le rassemblement se déroulera conformément à la loi et la notification nécessaire a été envoyée aux organismes compétents », ont indiqué les organisateurs.
Au début de la manifestation, un documentaire a été projeté sur un écran, reflétant la situation actuelle à Gaza. Les manifestants brandissaient des banderoles condamnant les crimes contre les civils et en particulier contre les enfants.
« Arrêtez la violence contre les enfants, ce qui se passe là-bas, c’est un génocide, une extermination, nous ne pouvons pas rester sans réagir », a déclaré un manifestant aux médias.
Un communiqué de presse conjoint de l’UNRWA, de l’OMS, de l’UNICEF et du FNUAP publié le 3 novembre a attiré l’attention sur le fait que les femmes, les enfants et les nouveau-nés de Gaza « portent de manière disproportionnée le fardeau de l’escalade des hostilités dans le territoire palestinien occupé ».
Ils ont déclaré qu’au moment de la publication, 2 326 femmes et 3 760 enfants avaient été tués dans la bande de Gaza, soit 67 % de toutes les victimes. Des milliers d’autres ont été blessés, ont-ils ajouté.
« Cela signifie que 420 enfants sont tués ou blessés chaque jour, certains d’entre eux n’ayant que quelques mois », indique le communiqué.
Les agences ont appelé « toutes les parties » à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire pour protéger les civils et les infrastructures civiles.
Partant de la place Skanderbeg, les manifestants ont tenté de descendre le boulevard principal jusqu’à la place Mère Theresa, en passant devant le Premier ministère, la présidence et d’autres bâtiments gouvernementaux.
C’est la première fois que la police intervient dans une manifestation pro-palestinienne, quelques jours seulement après que l’abstention de l’Albanie lors d’un vote de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’appel à un cessez-le-feu ait suscité la controverse.
Il y a eu des échauffourées et des affrontements entre policiers et manifestants avant que ces derniers ne se dispersent finalement. On ne sait pas pour quelles raisons la police a empêché la poursuite de la marche.
L’Albanie a abrité plusieurs communautés juives au fil des siècles, notamment à Berat, Vlora et Saranda. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Albanais ont protégé des milliers de Juifs de l’avancée des forces fascistes, les abritant dans leurs propres maisons et leur donnant même des noms juifs. À Berat, les Juifs étaient autorisés à utiliser une mosquée pour prier.
L’Albanie est également un pays avec une importante population musulmane et, à mesure que la violence s’intensifie à Gaza, les musulmans, les chrétiens et les communautés non religieuses appellent à un cessez-le-feu.
Le Premier ministre Edi Rama a condamné le Hamas et soutenu Israël et a rencontré l’ambassadeur israélien à Tirana. Lorsqu’Euractiv lui a demandé lors d’un entretien à la mi-octobre s’il avait l’intention de rencontrer l’ambassadrice palestinienne, il a répondu qu’il le ferait, mais elle n’a exprimé aucun désir de le faire.
Lorsque l’ambassadeur palestinien a été invité à discuter de l’invitation de Rama, celle-ci a été déclinée.
(Alice Taylor | Euractiv.com)