Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Phénix (AFP) – Qu’arrive-t-il au corps lorsqu’un humain a un coup de chaleur ? Comment pouvons-nous nous protéger dans une planète qui se réchauffe ? Pour répondre à ces questions brûlantes, des chercheurs de l’Arizona ont déployé un robot capable de respirer, de frissonner et de transpirer. Publié le: 22/07/2023 – 03:22 4 minutes Phoenix, la capitale de l’État du sud-ouest, subit actuellement sa plus longue vague de chaleur de l’histoire : vendredi, le mercure a dépassé 110 degrés Fahrenheit (43 degrés Celsius) pour la 22e journée consécutive, une démonstration inquiétante de ce qui nous attend dans un monde touché par le changement climatique.Pour les humains, une telle chaleur représente une menace potentiellement mortelle, qui n’est pas encore entièrement comprise. Mais pour ANDI – un robot humanoïde unique en son genre à l’Arizona State University – c’est une belle journée. »C’est le premier mannequin thermique d’extérieur au monde que nous pouvons régulièrement sortir et (…) mesurer la chaleur qu’il reçoit de l’environnement », a déclaré à l’AFP le professeur de génie mécanique Konrad Rykaczewski. ANDI est « un moyen très réaliste de mesurer expérimentalement comment une personne humaine réagit à un climat extrême » sans mettre les gens eux-mêmes en danger, dit Rykaczewski. À première vue, ANDI – qui signifie Advanced Newton Dynamic Instrument – ressemble à un simple mannequin de crash-test. Mais sa peau époxy/fibre de carbone cache un trésor de technologie, comme un réseau de capteurs connectés qui évaluent la chaleur diffusée à travers le corps. ANDI dispose également d’un système de refroidissement interne et de pores lui permettant de respirer et de transpirer. Il y a 35 zones thermiques indépendantes et, comme les humains, le robot – dont la construction a coûté plus d’un demi-million de dollars – transpire davantage de son dos. ANDI s’aventure dans la chaleur torride de Phoenix, à des températures potentiellement mortelles pour l’homme mais qui, pour le robot, ne transpirent pas © Patrick T. Fallon / AFP Jusqu’à présent, il n’existait qu’une dizaine de mannequins de ce type, et aucun d’entre eux ne pouvait s’aventurer à l’extérieur. Ils étaient principalement utilisés par les fabricants d’équipements sportifs pour tester leurs vêtements techniques dans des chambres thermiques. – L’hyperthermie, une maladie du 21ème siècle – Les chercheurs espèrent que le robot fournira une meilleure compréhension de l’hyperthermie, c’est-à-dire lorsqu’un corps surchauffe, une condition qui menace une proportion croissante de la population mondiale en raison du réchauffement climatique. Pour des raisons éthiques évidentes, « personne ne mesure l’augmentation de la température centrale pendant que quelqu’un a un coup de chaleur », explique Rykaczewski. Mais les effets de la chaleur sur le corps humain ne sont pas encore entièrement compris. ANDI donne aux chercheurs une chance de comprendre.Accompagné de MaRTy (Mean Radiant Temperature), une station météo mobile qui mesure la chaleur réfléchie par les bâtiments qui l’entourent, le robot fait ses premiers pas dehors à Phoenix, un laboratoire idéal pour se préparer au climat de demain.« Comment changeons-nous ce que nous portons ? Comment changeons-nous nos comportements et les ajustons-nous à des températures de cet ordre de grandeur ? » dit Rykaczewski. Un logiciel affiche les températures de surface configurées de l’ANDI © Patrick T. Fallon / AFP Andi est également reprogrammable à l’infini. L’équipe de recherche peut fabriquer « des jumeaux numériques du mannequin pour regarder différents segments de la population », explique Jennifer Vanos, une climatologue impliquée dans le projet. Par exemple, plus vous vieillissez, moins vous transpirez. Les jeunes auront besoin d’une protection différente de celle des athlètes ou des personnes en mauvaise santé. Avec l’ANDI, les scientifiques peuvent simuler les mécanismes de thermorégulation propres à chaque individu.Phoenix, laboratoire d’essais du futurIls peuvent également tester le robot dans diverses situations. Par exemple, Phoenix est sec — qu’en est-il de la chaleur humide ? Comment le corps humain fait-il face aux vents chauds ? Leurs recherches seront utiles pour concevoir des vêtements résistants à la chaleur, repenser l’urbanisme et protéger les plus vulnérables.À Phoenix, qui ouvre chaque été des dizaines de centres de refroidissement pour les sans-abri, leurs conclusions pourraient guider les actions des travailleurs sociaux. « Combien de temps une personne doit-elle rester dans un centre de refroidissement pour se rafraîchir, afin que sa température centrale redescende à un niveau sûr ? Nous pouvons répondre à cette question avec Andi », explique Vanos. Ankit Joshi montre les composants internes de l’ANDI qui lui permettent d’ajuster la température et la transpiration avec des pores de type humain © Patrick T. Fallon / AFP L’équipe rêve également de développer des capteurs à bas coût à utiliser sur les chantiers pour ajuster les heures de travail en fonction de la chaleur réellement ressentie sur le chantier et de la santé des travailleurs plutôt qu’en fonction des conditions météorologiques générales. Cela pourrait être « un pas vers une meilleure sécurité que ces simples recommandations vides par ville, par état, par pays », a déclaré Rykaczewski.De telles solutions spécifiques et sur mesure pourraient avoir des impacts mondiaux, redessinant des villes entières. »Si l’avenir de Paris ressemble maintenant à Phoenix, nous pouvons en apprendre beaucoup sur la façon dont nous concevons les bâtiments », déclare Rykaczewski. © 2023 AFP
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