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Statut : 08.04.2023 07:13
Le Vatican veut commémorer les guerres et les souffrances dans le monde. Des réfugiés ont porté la croix lors de la procession du chemin de croix au Colisée de Rome. Le pape François n’était pas là à cause des températures fraîches.
Des milliers de personnes avec des bougies à la main, le Colisée de Rome est illuminé : c’est une atmosphère très particulière et solennelle, comme toujours lorsque la traditionnelle procession du Vendredi Saint s’y déroule. Mais cette fois tout est différent, car il en manque un : le pape. François suit le chemin de croix depuis sa résidence, la maison d’hôtes de Santa Marta. La raison officielle en est le « grand froid ».
Il fait une dizaine de degrés ce soir à Rome. C’est plus froid que d’habitude pour la période de l’année. Le pape se serait assis à l’extérieur pendant la longue cérémonie. Et cela après que l’homme de 86 ans a passé trois nuits à l’hôpital la semaine dernière à cause d’une bronchite.
François a annulé quelques heures seulement avant le cortège – il aurait adoré être là. Ce n’est pas pour rien que la prière d’ouverture dit :
« Nous voulons nous laisser toucher par des témoignages et des échos que le Pape a aussi entendus lors de ses voyages et qui ont touché son cœur. Ce sont des échos de paix qui reviennent dans cette ‘Troisième Guerre mondiale en morceaux’, des cris qui viennent des pays et des territoires déchirés aujourd’hui par la violence, l’injustice et la pauvreté. Tous les lieux où règnent les conflits, la haine et la persécution sont présents dans la prière de ce Vendredi Saint.
Souviens-toi des guerres et de la souffrance dans le monde
Le Vatican veut donc commémorer les guerres et les souffrances dans le monde et poser ce soir un signe de paix. C’est ainsi que certains réfugiés qui vivent en Italie portent la croix lorsque la voie de la souffrance de Jésus est parcourue symboliquement. Les méditations, c’est-à-dire les textes courts dans les gares, viennent de personnes de pays très différents qui souffrent des conséquences de la guerre et de la violence.
Les inquiétudes concernant la santé du pape éclipsent les célébrations de Pâques à Rome
Anja Miller, ARD Rome, tageeschau 12h00, 8 avril 2023
C’est ainsi qu’un orateur récite les mots d’une mère d’Amérique du Sud. Lorsqu’un piège tendu par des guérilleros a explosé, elle a perdu sa jambe.
« Les éclats ont causé des dizaines de blessures sur mon corps. A partir de ce moment, je me souviens des cris des gens et du sang partout. Mais ce qui m’a le plus effrayé, c’est de voir ma fille de sept mois, couverte de sang, et dont le petit visage avait pénétré de nombreux éclats de verre. »
« Nous voulons que la paix revienne chez nous »
Les jeunes d’Amérique centrale dénoncent la violence, la cupidité et la corruption dans leur région et soulignent à quel point ils veulent la paix. Dans les textes présentés, des migrants d’Afrique de l’Ouest, d’Asie du Sud ou du Moyen-Orient racontent leur fuite dangereuse.
Des jeunes d’Afrique du Nord ont écrit un texte sur leur vie dans le camp de réfugiés :
« La vie n’est pas belle ici, beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école parce qu’il n’y a pas de professeurs et d’écoles pour tout le monde. L’endroit est trop petit et surpeuplé, il n’y a même pas d’espace pour jouer au football. Nous voulons que la paix revienne à la maison. La paix est bien, la guerre c’est mal. C’est ce que je veux dire aux dirigeants, aux dirigeants du monde.
« Vive le Pape »
Puis la dixième station : Ici, des messages de paix sont lus par des jeunes d’Ukraine et de Russie, et ils décrivent leur vision du conflit. L’un d’eux est un jeune Ukrainien qui a fui la guerre avec sa famille en Italie, puis est revenu en Ukraine et espère maintenant la paix.
L’autre, un jeune Russe qui a perdu son grand frère à la guerre, n’a aucune trace de son père et de son grand-père. Ces textes ont déjà fait grand bruit d’avance. Le contexte : L’année dernière, un Ukrainien et un Russe ont porté ensemble un morceau de la croix. L’Ukraine a jugé le geste de réconciliation inapproprié à l’époque. Mais le pape François est resté fidèle à son plan.
À ce moment-là, comme prévu, il prononça la bénédiction finale. Mais cette fois, le pape est absent – alors le vicaire général Angelo de Donatis doit partir : « Vi benedica dio omnipotente, padre e figlio e spirito santo. Amen. Viva il Papa. » « Viva il papa », on entend alors dans la foule : « Vive le pape ».
Chemin de croix au Colisée – sans le pape François
Lisa Weiß, ARD Rome, 8 avril 2023 06h40