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Jérusalem (AFP) – La plus haute juridiction israélienne a rejeté dimanche une requête d’une organisation pro-implantation visant à forcer les autorités à démolir un village bédouin en Cisjordanie occupée, mettant fin à des années de batailles juridiques.
La communauté de Khan al-Ahmar, sur une autoroute stratégique à l’est de Jérusalem, devait être démolie en 2018 après une décision selon laquelle elle avait été construite sans permis israélien.
Le groupe israélien de droite Regavim avait poursuivi le gouvernement en justice afin de forcer les responsables à raser le village, dont les 200 habitants ont attiré le soutien international.
La Cour suprême a accordé dimanche à l’État un délai indéfini pour l’ordre de démolition, invoquant des « raisons de sécurité et diplomatiques » détaillées dans un communiqué classifié du gouvernement.
Sous la pression de l’Union européenne et de la Cour pénale internationale et au milieu d’années d’instabilité politique en Israël, les administrations successives ont reporté huit fois leur décision sur Khan al-Ahmar.
Le 7 février, la Cour suprême avait approuvé le dernier délai de trois mois après que l’administration de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu eut demandé plus de temps avant de présenter un plan de démolition du village.
Dans la décision de dimanche, les juges ont souligné que Khan al-Ahmar était « illégal », mais ont accepté qu’ils ne devaient pas intervenir pour forcer sa démolition.
Le village est situé dans la zone C de la Cisjordanie, qui couvre environ 60 % du territoire et est entièrement sous contrôle israélien. Il est presque impossible pour les Palestiniens d’y obtenir des permis de construire.
Israël occupe la Cisjordanie, qui abrite environ 2,9 millions de Palestiniens, depuis la guerre des Six jours de 1967. Environ 475 000 colons juifs y vivent également dans des colonies approuvées par l’État et considérées comme illégales au regard du droit international.
Des États étrangers ont dit à Israël que la démolition du village bédouin serait une violation du droit international.
Regavim, dont la mission déclarée comprend « la protection des terres nationales d’Israël », a déposé en 2019 une requête auprès de la Cour suprême pour forcer la démolition.
Le groupe a accusé dimanche Israël de « céder à la pression internationale », affirmant dans un communiqué que la décision du tribunal « menait le pays au bord de l’anarchie ».
Plus tôt dimanche, les forces israéliennes ont démoli une école primaire à Jabbet al-Dhib, un village palestinien près de Bethléem, plus au sud en Cisjordanie, également à la suite d’une pétition déposée par Regavim.
Les autorités israéliennes avaient déterminé que l’école avait été « construite illégalement » et posait un « risque pour la sécurité », mais la démolition a suscité de vives critiques de la part de l’Union européenne qui avait financé le projet.
© 2023 AFP