Customize this title in frenchUn an plus tard, le plafonnement des prix du pétrole russe tient partiellement ses promesses

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Le plafonnement des prix imposé par l’Occident il y a un an mardi (5 décembre) sur le pétrole russe a eu un succès limité, la Russie trouvant de plus en plus de moyens de livrer du brut à des prix supérieurs à la limite de 60 dollars.

Le plafond, imposé conjointement le 5 décembre 2022 par l’Union européenne, l’Australie et le Groupe des Sept pays riches, était conçu pour être le joyau de la couronne des sanctions occidentales après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Initialement réussie, elle a perdu de son impact une fois que la Russie du président Vladimir Poutine a trouvé de nouveaux acheteurs pour son pétrole et de nouveaux pétroliers pour le livrer.

Le brut russe s’est récemment négocié au-dessus de 80 dollars le baril à la suite des réductions de production de l’OPEP+, qui comprend la Russie, et des craintes que la guerre entre Israël et le Hamas ne s’étende au Moyen-Orient, riche en pétrole.

L’UE accepte un plafond de 60 dollars sur le prix du pétrole russe après que la Pologne a soutenu l’accord

Les États membres de l’UE se sont mis d’accord vendredi (3 décembre) sur un plafonnement du prix du baril de pétrole brut russe transporté par voie maritime à 60 dollars, après que la Pologne, réticente, ait abandonné ses objections, ouvrant la voie à une approbation formelle au cours du week-end.

Les ambassadeurs de l’UE se disputaient depuis des jours…

Les exportations toujours au rendez-vous

Les pays qui ont accepté ce plafond se voient interdire de fournir des services, tels que l’assurance, qui permettent le transport maritime de pétrole d’un prix supérieur à 60 dollars.

L’idée était de laisser les exportations de brut russe continuer à circuler afin de ne pas faire sombrer l’économie mondiale, « tout en limitant les prix », a déclaré à l’AFP Giovanni Staunovo, analyste des matières premières à l’UBS.

Les services maritimes européens transportaient environ les trois quarts du brut russe avant le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022, selon Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy.

En juin 2023, ce chiffre était tombé à un tiers.

« Au cours des six premiers mois, cela a vraiment servi les deux objectifs : la Russie recevait moins de revenus pétroliers et il n’y avait pas de perturbation du flux de pétrole sur le marché », a déclaré Leon à l’AFP.

Mais le prix du brut russe Oural, la principale référence pétrolière de Moscou, s’échange à plus de 60 dollars sur certaines routes maritimes, selon la société de données Argus.

Les revenus des exportations pétrolières de Moscou ont bondi de près de 11 % pour atteindre 18,8 milliards de dollars ce mois-là, atteignant le niveau le plus élevé depuis juillet 2022 grâce à la hausse des volumes et des prix, selon l’Agence internationale de l’énergie.

L’organisme de surveillance de l’énergie, basé à Paris, a ajouté que tous les bruts russes s’échangeaient à plus de 80 dollars le baril en septembre.

« Flotte fantôme »

« La Russie a continué de réduire sa dépendance à l’égard des services maritimes occidentaux, en particulier pour les expéditions de brut », a noté l’institut d’économie KSE, basé à Kiev.

En effet, le plafond a conduit la Russie à construire sa propre « flotte fantôme » pour transporter le pétrole du pays.

« L’année dernière, la Russie s’est retirée des services européens parce qu’elle achetait de vieux navires pour transporter son propre brut – et qu’elle souscrivait également sa propre assurance », a déclaré Leon de Rystad Energy.

« Ensuite, ils ont pu continuer à transporter leur propre brut » sans interruption.

Environ 185 pétroliers pleins de cette flotte fantôme ont quitté les ports russes en octobre, transportant au total environ 2,6 millions de barils de brut par jour, selon KSE.

La Chine et l’Inde ont accaparé ces approvisionnements – mais cela a surtout atténué leur appétit pour le brut provenant d’ailleurs.

Cela a à son tour augmenté les approvisionnements de l’Occident et atténué les craintes d’une pénurie mondiale, ont déclaré les experts du secteur.

« L’Union européenne et les Etats-Unis fermaient les yeux sur le fait que du pétrole russe légèrement au-dessus du plafond arrivait en Chine ou en Inde, car cela signifiait davantage de brut américain et moyen-oriental pour les marchés occidentaux », a déclaré à l’AFP Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.

« Mais maintenant que le marché est excédentaire… les Etats-Unis pensent qu’il est temps de serrer toutes les vis. »

En conséquence, Washington a annoncé en octobre ses premières sanctions contre deux sociétés pour non-respect du plafonnement des prix du pétrole russe.

En savoir plus avec EURACTIV



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