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Un tribunal suisse a acquitté mercredi l’érudit islamique Tariq Ramadan pour viol et contrainte sexuelle, ne trouvant aucune preuve contre l’ancien professeur de l’université d’Oxford.
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L’universitaire a également reçu environ 151 000 francs suisses (167 000 dollars) en compensation du canton suisse de Genève pour l’affaire.
Après la lecture du verdict au tribunal correctionnel de Genève, le prédicateur suisse de 60 ans a souri et a été étreint par l’une de ses filles.
L’accusatrice de Ramadan, âgée de 57 ans, identifiée sous le nom d’emprunt de « Brigitte », a quitté la salle d’audience avant la fin du verdict.
Ses avocats ont immédiatement juré de faire appel de la décision.
Les procureurs avaient requis la semaine dernière une peine de trois ans contre Ramadan. C’était la première fois qu’il était jugé pour viol, bien qu’il risque d’être jugé en France pour des accusations similaires.
Le procès suisse a présenté deux versions diamétralement opposées de ce qui s’est passé dans une chambre d’hôtel à Genève en octobre 2008.
L’avocate représentant Brigitte, convertie à l’islam, a déclaré qu’elle avait été violée à plusieurs reprises et soumise à « la torture et la barbarie ».
Ramadan, une figure charismatique mais controversée de l’islam européen, a rejeté les accusations, insistant sur le fait qu’il n’y avait aucune activité sexuelle entre lui et Brigitte, et disant qu’il était victime d’un « piège ».
Brigitte était dans la quarantaine au moment de l’agression présumée en 2008. Elle a porté plainte 10 ans plus tard, déclarant au tribunal qu’elle se sentait enhardie à se manifester à la suite de plaintes similaires déposées en France.
« Ramadanphobie »
Les deux parties ont convenu que Ramadan et Brigitte passaient la nuit ensemble dans la chambre d’hôtel, qu’elle a quittée tôt le lendemain matin.
Ramadan a insisté pour que Brigitte s’invite dans sa chambre, puis se laisse embrasser, avant de mettre fin rapidement à la rencontre.
L’acte d’accusation accuse Ramadan de coercition sexuelle et d’avoir commis trois viols pendant la nuit.
Au cours du procès, la défense a insisté sur l’innocence de Ramadan et a souligné qu’il n’y avait aucune preuve scientifique dans l’affaire.
Ses avocats ont également accusé Brigitte et les femmes qui l’ont inculpé en France d’avoir noué des liens pour faire tomber l’érudit islamique, invoquant la « ramadanphobie ».
Lors de ses déclarations finales devant le tribunal la semaine dernière, Ramadan a demandé à ne pas être jugé pour son « idéologie réelle ou supposée » et a exhorté les juges à ne pas être « influencés par les médias et le bruit politique ».
« Oubliez que je suis Tariq Ramadan ! » il a dit.
Controversé parmi les laïcs qui le voient comme un partisan de l’islam politique, Ramadan a obtenu un doctorat de l’Université de Genève, avec une thèse centrée sur son grand-père, qui a fondé le mouvement égyptien des Frères musulmans.
Il a été professeur d’études islamiques contemporaines à Oxford jusqu’en novembre 2017 et a occupé des postes de visiteur dans des universités au Qatar et au Maroc.
Il a été contraint de prendre un congé lorsque des allégations de viol ont fait surface en France au plus fort du mouvement « Me Too », suite à des attentats présumés entre 2009 et 2016.
(AFP)