Customize this title in frenchUn village bavarois décidera de l’avenir de l’usine clé de BMW

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Francfort (Allemagne) (AFP) – Un village bavarois endormi pourrait décider de l’avenir de la démarche de BMW vers l’électromobilité alors qu’il se rendra aux urnes dimanche sur le projet du géant automobile allemand de construire une immense usine de batteries.

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Les habitants de Strasskirchen, à environ 90 minutes de route de Munich et comptant environ 2 700 habitants, sont appelés à voter lors d’un référendum sur la construction de l’usine.

Alors que l’industrie allemande est en récession face au ralentissement de la demande mondiale et aux coûts énergétiques élevés, le projet est présenté comme un vote de confiance dans l’avenir des produits « made in Germany ».

Cela arrive également à un moment crucial pour BMW, alors que l’industrie automobile passe des véhicules à moteur thermique aux véhicules électriques.

Mais à Strasskirchen, certains habitants craignent que l’usine ne transforme leur village verdoyant à l’orée de la forêt bavaroise en une zone industrielle aux camions vrombissants.

« Plus de 100 hectares de terres arables de première qualité seraient détruits à jamais », une erreur « au vu du changement climatique », a déclaré Thomas Spoetzl, 44 ans, porte-parole des riverains opposés à ce projet.

Martin Goetz, 45 ans, originaire de Strasskirchen et porte-parole du camp adverse, n’est pas d’accord.

Batteries haute tension

L’usine constituerait « une énorme opportunité pour la région d’investir dans des technologies durables et des emplois pour l’avenir », a-t-il déclaré.

Les deux camps sont à couteaux tirés depuis des mois.

BMW souhaite investir « plusieurs centaines de millions d’euros » dans l’usine, qui sera « au cœur du développement des véhicules électriques en Allemagne », selon Alexander Kiy, responsable du projet.

L’usine emploierait plus de 3.200 personnes et produirait 600.000 batteries haute tension par an pour fournir des voitures électriques fabriquées dans les usines BMW de Ratisbonne, Munich et Dingolfing, le plus grand site européen du groupe.

Si Strasskirchen vote contre l’usine, cela porterait un coup dur à la gamme de véhicules électriques prévue par BMW, qui devrait arriver sur le marché à partir de 2025. © Tobias SCHWARZ / AFP/Fichier

Si Strasskirchen vote contre l’usine, cela porterait un coup dur à la gamme de véhicules électriques prévue par BMW, qui devrait arriver sur le marché à partir de 2025.

Les batteries étant volumineuses et lourdes, il est logique qu’elles soient produites le plus près possible des chaînes d’assemblage des véhicules.

Pour cette raison, BMW a déjà construit des usines de batteries pour approvisionner ses usines en Hongrie, aux États-Unis, au Mexique et en Chine.

« Pour la Bavière, et pour l’Allemagne en général, il doit encore être possible de créer un grand site industriel de ce type », a déclaré Armin Soller, maire du village voisin d’Irlbach.

Mais dans l’état actuel des choses, « il existe une nette réticence à créer des sites industriels en Allemagne », a déclaré Milan Nedeljkovic, membre du directoire de BMW en charge de la production.

« Pacte avec l’Allemagne »

L’Allemagne « a besoin de s’engager en faveur de la croissance économique, en particulier à une époque de transformation » en termes d’énergie et de technologie numérique, a-t-il déclaré.

La plus grande économie européenne a attiré plusieurs investissements majeurs ces derniers mois alors qu’elle cherche à ramener chez elle la production de fournitures vitales, telles que les semi-conducteurs, dans le but de réduire sa dépendance à l’égard de la Chine.

Soucieux d’aller plus vite, le chancelier Olaf Scholz a récemment appelé les régions et les communes du pays à soutenir un « pacte allemand » visant à rendre le pays plus agile, dynamique et moins bureaucratique.

Mais les milieux d’affaires ne sont toujours pas convaincus.

Les batteries étant volumineuses et lourdes, il est logique qu’elles soient produites le plus près possible des chaînes d’assemblage des véhicules.
Les batteries étant volumineuses et lourdes, il est logique qu’elles soient produites le plus près possible des chaînes d’assemblage des véhicules. © Ronny Hartmann / AFP/Dossier

« Nous avons besoin d’un concept global qui garantira que nous resterons compétitifs et maintiendrons nos sites », a déclaré lundi Arno Antlitz, directeur financier de Volkswagen, aux journalistes à Francfort.

Quelques jours avant le référendum, le maire de Strasskirchen, Christian Hirtreiter, s’est dit convaincu que l’ambiance était « clairement en faveur de BMW ».

Une victoire du géant automobile irait à contre-courant de la vague de départs d’entreprises de la région.

En juillet, par exemple, une usine de papier de 500 salariés située dans la zone industrielle voisine de Plattling a annoncé sa fermeture en raison des coûts énergétiques élevés.

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