Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsUne nouvelle étude cartographie la relation entre le réchauffement d’origine humaine et les incendies d’été en Californie au cours des cinq dernières décennies.Le Dixie Fire près de Janesville, Californie, en 2021 (Patrick T. Fallon / AFP / Getty)12 juin 2023, 18 h 28 HEAu cours des six dernières années, la Californie a enregistré trois de ses cinq incendies les plus meurtriers jamais enregistrés et huit de ses 10 plus importants. Plus de 100 personnes sont mortes, des dizaines de milliers ont été déplacées et des millions d’autres ont été exposées à de l’air enfumé, dont nous ne comprenons pas entièrement les conséquences sur la santé.Nous savons que le changement climatique amplifie ces incendies grâce aux environnements plus secs qu’il crée, mais il est difficile de dire dans quelle mesure. La science du feu est une chose compliquée : un incendie peut résulter d’un coup de foudre, d’une voiture chaude sur de hautes herbes d’été, de lignes électriques cassées. Mais un article publié aujourd’hui dans Actes de l’Académie nationale des sciences donne une idée plus complète de la relation entre le réchauffement d’origine humaine et les incendies de forêt en Californie. Il constate que le changement climatique est responsable de la quasi-totalité de l’augmentation de la superficie brûlée lors des incendies d’été de l’État au cours des 50 dernières années. Et ses auteurs prédisent que l’augmentation des surfaces brûlées ne fera que se poursuivre dans les décennies à venir. L’arrivée de cette étude est un rappel opportun quelques jours seulement après que les habitants de la côte Est ont enduré une brume toxique originaire du Canada : les feux de forêt sont un problème international, et il est susceptible de s’aggraver avec le temps.À l’aide de données de 1971 à 2021, l’équipe à l’origine de l’article a construit un modèle pour comprendre la relation entre les incendies de forêt et le climat. Les chercheurs ont ensuite simulé à plusieurs reprises des mondes avec et sans changement climatique. Cela leur a permis d’isoler l’impact du changement climatique causé par l’homme par rapport aux années chaudes normales et naturelles, et d’examiner comment divers facteurs jouaient un rôle. Ils ont découvert que le réchauffement causé par l’homme était responsable de la quasi-totalité de la superficie supplémentaire brûlée.Lis: Le masquage des feux de forêt est tout simplement différentUne approche similaire a été adoptée dans un article de modélisation précédent par l’un des auteurs de cette étude. Il a révélé que les facteurs attribués au changement climatique d’origine humaine ont presque doublé la quantité de forêts brûlées dans l’Ouest américain de 1984 à 2015, par rapport à ce à quoi on aurait pu s’attendre autrement. (L’augmentation s’est élevée à 4,2 millions d’hectares supplémentaires, soit environ la taille combinée du Massachusetts et du Connecticut.) Un autre article a révélé que le changement climatique anthropique était responsable de la moitié de l’augmentation des incendies dans la région méditerranéenne de la France.Cet article particulier ajoute plus de preuves à la pile. C’est ce qu’on appelle une étude d’attribution climatique, un document qui tente de démêler l’impact du changement climatique sur les changements dans l’environnement et les événements météorologiques spécifiques, qu’il s’agisse d’incendies de forêt, d’ouragans ou du niveau de la mer. Des experts m’ont dit que ce style de travail peut nous aider à mieux planifier l’avenir en nous donnant une compréhension plus précise des différents facteurs contributifs. « Sans des analyses minutieuses comme celle-ci, nous ne serions pas en mesure de résoudre les arguments sur les rôles relatifs des facteurs climatiques et non climatiques dans la conduite des changements dans les incendies de forêt », Nathan Gillett, un scientifique de l’attribution climatique qui travaille pour Environnement et Changement climatique Canada, m’a dit par e-mail.De manière troublante, les chercheurs prédisent que le nombre d’acres brûlés par les incendies d’été en Californie continuera de croître dans les années à venir, même si tant a déjà brûlé.Pour l’instant, cependant, une grande partie de l’État est dans une accalmie climatique. Les acres brûlés jusqu’à présent cette année sont bien inférieurs à la moyenne, en partie grâce à toutes les pluies de l’hiver dernier. Le Canada, en revanche, connaît une saison carrément infernale. Cette année est déjà la troisième pire du pays depuis au moins une décennie, et il est encore tôt. « Ce qui m’intéresse vraiment, c’est l’ampleur du brûlage et sa précocité cette année », m’a dit Piyush Jain, professeur de sciences de l’agriculture, de la vie et de l’environnement à l’Université de l’Alberta. « C’est en mai et juin, qui ne sont même pas les parties les plus chaudes de l’été. »Jain a également noté que plusieurs régions sont en feu à la fois, plutôt que la plupart des incendies de forêt se concentrent à l’ouest, comme c’est généralement le cas. Le Canada est passé au niveau 5 – la cote la plus sévère – sur son échelle de préparation aux incendies le 11 mai. C’est la première fois qu’il l’a fait dans l’histoire.Une grande partie de ce qui brûle au Canada en ce moment s’appelle la forêt boréale — des forêts nordiques très froides. Ces forêts brûlent différemment de celles de l’Ouest américain, bien que la gestion forestière et l’activité humaine jouent également un rôle. Une fois les incendies terminés, les scientifiques se mettront probablement au travail pour essayer de déterminer quels facteurs y ont contribué. Jusqu’à ce que des études comme celle publiée aujourd’hui soient publiées, nous ne pourrons pas dire précisément à quel point le changement climatique y a contribué. Mais quel que soit l’impact sur un événement individuel, le changement climatique charge les dés pour les futures saisons des incendies.
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