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L’interdiction s’applique à trois lignes, représentant 2,5 % des vols intérieurs annuels de la France.
La semaine dernière, la France a officiellement vols intérieurs interdits lorsqu’un trajet en train de moins de 2h30 est disponible sur le même parcours.
Plusieurs ministres français et le président Emmanuel Macron n’ont pas tardé à promouvoir la nouvelle, affirmant qu’ils étaient à l’avant-garde d’une politique ambitieuse en matière de changement climatique.
Emmanuel Macron a tweeté : « Je m’y suis engagé. Nous sommes les premiers à le faire », ajoutant une image qui dit « Promesse tenue » estampillée à l’encre verte.
Mais quelques jours après l’interdiction, Euronews Green a trouvé cinq vols de l’aéroport Paris Charles de Gaulle à Lyon, alors qu’il y a des trains pratiquement toutes les heures pour le même trajet et que le trajet ne dure que deux heures.
Comment est-ce encore possible si une interdiction a été mise en place ?
Seuls trois itinéraires de vol sont interdits
Actuellement, l’interdiction ne s’applique qu’à trois lignes opérant au départ de l’aéroport de Paris Orly : les vols à destination de Bordeaux, Lyon et Nantes.
En plus de cela, les petits caractères révèle des exceptions qui signifient que les vols pourront continuer à fonctionner.
Il faut moins de deux heures et demie pour se rendre de Paris à Bordeaux en train. Mais comme l’aéroport Paris Charles de Gaulle est situé à Roissy, à une vingtaine de kilomètres de Paris, le trajet porte à porte prend un peu plus de deux heures et demie. Donc voler de Paris Charles de Gaulle à Bordeaux n’était pas interdit.
Autre exception : si les lignes n’ont pas assez de trains tôt le matin ou tard le soir, les vols intérieurs ne sont pas coupés.
C’est ce qui s’est passé avec le vol Lyon-Paris Charles de Gaulle alors que le train ne prend que deux heures.
L’interdiction contribuera-t-elle à réduire les émissions de carbone ?
Des militants et des organisations pour le climat ont critiqué les Français, le gouvernement affirmant que l’interdiction ne va pas assez loin pour réduire les émissions de carbone de l’aviation
« Ce décret n’a aucune substance », a déclaré Christine Arrighi, députée de gauche.
L’organisme aérien européen Airlines for Europe (A4E) a également critiqué « l’interdiction symbolique » et a appelé les gouvernements à soutenir « des solutions réelles et significatives » pour décarboner aviation.
L’interdiction s’applique à 5 000 vols par an. La France compte près de 200 000 vols intérieurs par an, ce qui signifie que 2,5 % des vols ont été interdits.
Selon la Direction générale de l’aviation civile française, cette interdiction ne réduira que 55 000 tonnes de CO2 par an, ce qui représente 2,6 % des émissions totales des vols intérieurs en France par an.
Deux des liaisons interdites, Paris Orly-Bordeaux et Paris Orly-Lyon avaient déjà été fermées par AirFrance en 2020 à la suite d’un ralentissement économique dû à la pandémie.
L’interdiction s’appliquera pendant au moins trois ans, après quoi le gouvernement français examinera son impact avant de prendre de nouvelles mesures.
Le ministre français des Transports, Clément Beaune, a riposté aux accusations de greenwashing sur Twitter.
« Faut-il aller plus loin ? OUI ! […] Le décret est valable 3 ans, nous pouvons donc être plus ambitieux à mesure que nous avançons, en augmentant le temps de trajet de 2,5 heures à au moins 3 heures à l’avenir », assurant que davantage de routes aériennes seront supprimées à l’avenir.