Des courtiers chinois concluent un accord entre l’Iran et l’Arabie saoudite après un différend de 7 ans

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L’Iran et l’Arabie saoudite ont signé vendredi un accord négocié par la Chine pour rétablir les relations diplomatiques, mettant fin à un différend de sept ans.

Des pourparlers à huis clos entre les hauts responsables de la sécurité ont eu lieu à Pékin cette semaine, conduisant à une annonce vendredi dans laquelle Téhéran et Riyad ont convenu de rouvrir les ambassades dans les deux mois et de s’abstenir de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’autre.

« Les trois pays ont exprimé leur volonté de déployer tous les efforts nécessaires pour renforcer la paix et la sécurité régionales et internationales », selon un communiqué signé par de hauts représentants de la Chine, de l’Iran et de l’Arabie saoudite.

Leurs rivaux régionaux, l’Iran et l’Arabie saoudite, étaient aux prises avec un différend diplomatique depuis 2016, à la suite de l’exécution par Riyad d’un important religieux chiite, le cheikh Nimr al-Nimr. Il avait été reconnu coupable d’infractions liées au terrorisme en Iran.

L’exécution d’al-Nimr et de 46 autres personnes a provoqué de vives manifestations de manifestants iraniens à l’ambassade d’Arabie saoudite à Téhéran en janvier 2016. Le royaume a par la suite rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran.

L’Arabie saoudite a également porté des accusations contre l’Iran pour des attaques de missiles contre des installations pétrolières en 2019 ainsi que des infractions contre des pétroliers dans le Golfe. L’Iran a nié les accusations, mais le mouvement houthi soutenu par l’Iran au Yémen a été tenu pour responsable des attaques de missiles et de drones sur le territoire saoudien.

Les États-Unis ont salué l’accord de vendredi mais sont restés prudents. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré aux journalistes que « de meilleures relations » entre les pays du Moyen-Orient « sont meilleures pour tout le monde ». Mais il a ajouté qu’il reste « à voir si l’Iran va respecter ses obligations ».

Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a également salué l’accord.

« Le secrétaire général réitère sa disponibilité à user de ses bons offices pour faire avancer davantage le dialogue régional afin d’assurer une paix et une sécurité durables dans la région du Golfe », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.



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