DHB : Une victoire libératrice, mais attention à la prochaine mi-temps au cœur du handball

DHB : Une victoire libératrice, mais attention à la prochaine mi-temps au cœur du handball

L’équipe nationale allemande de handball a remporté son match contre la République tchèque avec un score de 29:22, après une première mi-temps difficile. Malgré les tensions, les joueurs ont montré une nette amélioration en seconde période, aidés par des performances clés de leur gardien David Späth. Le prochain défi contre le Danemark s’annonce crucial, Gislason avertissant que toute défaillance en première mi-temps pourrait être fatale. Une victoire serait déterminante pour accéder aux quarts de finale.

L’équipe nationale allemande de handball aborde le tour principal du championnat du monde avec un parcours sans faute. Face à la République tchèque, l’équipe du DHB a connu une première mi-temps difficile, mais a su redresser la barre pour offrir un final réjouissant.

Un match palpitant à la Jyske Bank Boxen

Dans la Jyske Bank Boxen à Herning, l’entraîneur Alfred Gislason ne cache pas son agacement à la 38e minute, alors que son équipe lutte contre l’offensive tchèque. Le coach, les bras levés, parcourt la ligne de touche, cherchant à galvaniser la défense allemande. Leur effort collectif porte ses fruits, menant à une victoire de 29:22 contre la République tchèque, marquée par une série de petites batailles. À la fin, ce n’est pas seulement un soulagement, mais un potentiel déclic libérateur.

Gislason a exprimé son étonnement face aux difficultés rencontrées : ‘Il est incroyable de voir à quel point nous nous compliquons la tâche. Ce que nous avons raté en première mi-temps est inacceptable.’ Ce schéma a semblé se répéter : l’équipe allemande se mettait dans des situations compliquées à cause d’une mauvaise efficacité offensive et d’une défense parfois négligente, mais réussissait toujours à trouver des solutions.

La montée en puissance de l’équipe allemande

Pourtant, cette tension ne peut pas durer indéfiniment. ‘À la mi-temps, il y avait presque du sarcasme dans notre attitude, car la seconde période ne pouvait que s’améliorer.’ À la pause, le score était de 11:11. Comme lors de leurs précédents matchs, où ils avaient su renverser la situation, l’équipe a commencé à prendre le dessus. Lors du match contre la Suisse, le gardien exceptionnel Andreas Wolff, malgré la tension, se contentait de secouer la tête après le coup de sifflet final, plutôt que de célébrer.

Cette fois-ci, cependant, la dynamique change : avec des performances remarquables du gardien David Späth, qui transforme chaque arrêt en un moment de gloire, et des joueurs comme Juri Knorr et Renars Uscins, l’équipe allemande trouve son rythme. Les Tchèques, qui avaient longtemps maîtrisé le jeu, voient leur défense céder sous la pression allemande. Chaque erreur est exploitée, permettant à l’équipe de retrouver la légèreté qui les avait menés à la médaille d’argent aux derniers Jeux Olympiques.

Un défi de taille contre le Danemark

Malgré cette victoire, Gislason reste réaliste : ‘On peut battre n’importe quelle équipe en bonne forme, sauf peut-être le Danemark.’ Leur dernière rencontre lors d’un championnat du monde s’était soldée par une défaite pour l’Allemagne, et les Danois affichent une domination écrasante avec un rythme de jeu insoutenable. En seulement trois matchs, ils ont inscrit 118 buts, et leur stratégie est d’une rapidité déconcertante, rendant chaque attaque difficile à défendre.

Le match contre le Danemark s’annonce comme un véritable test pour l’équipe allemande. Gislason décrit les Danois comme ‘l’équipe de loin la meilleure du monde’, et rappelle que lors de la finale olympique, l’Allemagne avait subi une défaite sévère. ‘Si nous jouons la première mi-temps comme ça contre le Danemark, le match est d’ores et déjà perdu,’ avertit-il.

Les enjeux du prochain match

Ce match est crucial : une victoire apporterait deux points essentiels qui ouvriraient les portes des quarts de finale. Avec un maximum de quatre points, l’équipe du DHB aborderait la phase principale en position favorable. Les futurs adversaires paraissent moins redoutables que la République tchèque, avec des équipes telles que la Suisse et la Pologne qui n’ont pas brillé lors de la phase de groupes. L’Italie, l’un des favoris du championnat, sera également un test difficile.

Quelles sont les bonnes nouvelles ?

Les nouvelles sont encourageantes : le gardien Andreas Wolff est en forme, et son expérience pourrait s’avérer décisive. Le défi est de taille, mais avec une performance solide, l’équipe pourrait bien se frayer un chemin vers les quarts de finale.