Gaz lacrymogènes et manifestations alors que les grèves des retraites en France affectent l’approvisionnement en électricité et en carburant

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Une grève nationale contre les réformes prévues des retraites a eu un impact sur l’approvisionnement en électricité de la France et a perturbé les livraisons d’essence des raffineries mardi.

Des grèves ont lieu depuis la mi-janvier alors que les syndicats protestent contre les projets du gouvernement de faire travailler les gens plus longtemps avant la retraite. Les transports en commun et les écoles ont également été touchés.

L’alimentation électrique totale a été réduite d’environ 4%, soit 2,9 gigawatts en raison de la diminution de l’alimentation de deux réacteurs nucléaires et de plusieurs centrales thermiques, selon les données de la compagnie d’électricité EDF.

La capacité nucléaire a été réduite de 890 mégawatts et les centrales thermiques ont été réduites de 2 gigawatts. Aucune perturbation n’a été répertoriée dans les centrales hydroélectriques, mais la filière hydraulique d’EDF a affiché un préavis de grève pour jeudi.

Côté raffinage, l’acheminement des produits pétroliers depuis les sites français a été interrompu par la grève, a indiqué TotalEnergies.

La société a ajouté qu’il n’y avait pas de pénurie d’essence dans les stations-service et que les niveaux d’approvisionnement étaient généralement satisfaisants.

Un porte-parole du syndicat extrémiste CGT a déclaré qu’il y avait des perturbations dans les livraisons sur les sites de Donges, Normandie, Feyzin, Oudalle et Flandre.

Un premier décompte a montré qu’environ 75% du personnel était en grève, a déclaré le porte-parole de la CGT, Benjamin Tange.

Chez Esso, filiale d’ExxonMobil, environ 75% des effectifs du site de Fos étaient en grève et bloquaient les livraisons alors que le site de Port Jérôme fonctionnait normalement, a indiqué un porte-parole de la CGT.

Quel est le plan proposé par le gouvernement pour la réforme des retraites ?

Le gouvernement d’Emmanuel Macron a proposé de relever l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans d’ici 2030, avec une nouvelle loi qui entrera en vigueur en septembre 2023.

Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, la proposition du gouvernement dit qu’il faudra travailler pendant au moins 43 ans. À 67 ans, les travailleurs qui n’ont pas été actifs aussi longtemps recevront toujours une pension à taux plein.

Ceux qui ont commencé à travailler plus tôt pourront prendre leur retraite plus tôt, tandis que les travailleurs handicapés pourront prendre leur retraite plus tôt. Les travailleurs blessés seront également autorisés à prendre une retraite anticipée, indique la proposition.

Les régimes spéciaux de retraite actuels pour certains agents publics ne seront plus applicables pour les nouvelles recrues, mais la nouvelle proposition augmenterait la pension minimale de 100 € par mois.

Il s’agit de la deuxième proposition de départ à la retraite sous la présidence de Macron. Le premier projet a tenté de créer un système de points universel mais s’est heurté forte opposition et protestations avant d’être suspendu en mars 2020 alors que le gouvernement imposait des restrictions en raison de la pandémie de COVID-19.

Sans majorité absolue au parlement, le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Elisabeth Borneaurait besoin de quelques députés de droite Les Républicains pour voter avec eux afin de faire passer la loi par la chambre basse du parlement.

Sinon, ils devraient probablement recourir à une échappatoire constitutionnelle pour adopter la loi sans vote.

Le chef de l’opposition appelle Macron à désamorcer la situation

L’homme politique français Jean-Luc Mélenchon, chef du parti d’opposition Insoumise, a appelé Emmanuel Macron à devenir « raisonnable », l’accusant de « vouloir commencer son quinquennat par un coup de force » sur la réforme des retraites.

« A moins qu’il ne soit devenu totalement autoritaire, dans une démocratie, à un moment donné, quelqu’un doit être raisonnable et c’est forcément lui qui doit devenir raisonnable puisque c’est lui qui est responsable d’avoir créé ce conflit de toutes pièces », a déclaré Mélenchon aux journalistes sur un piquet de grève à la Gare de Lyon à Paris.

Emmanuel Macron « tente d’entamer son nouveau quinquennat par un coup de force en montrant qu’il est le patron », a-t-il dit, accusant le président d’entreprendre la réforme des retraites pour « des raisons totalement artificielles ».

Pour M. Mélenchon, cette semaine sera « la grande semaine », avec la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites et une autre journée de manifestations prévues par les syndicats samedi.

« C’est maintenant que vous avez une situation assez exceptionnelle, puisque la mobilisation de rue (…) se conjugue avec la bataille parlementaire », a déclaré M. Mélenchon.

Le débat sur le projet de loi de réforme des retraites a débuté lundi à l’Assemblée nationale, où le gouvernement ne dispose pas de la majorité absolue.



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