Le gouvernement travailliste s’apprête à imposer des hausses fiscales significatives dans son premier budget, touchant particulièrement les investisseurs. Sir Keir Starmer a annoncé un « budget douloureux » où la taxe sur les plus-values (CGT) pourrait augmenter, en visant principalement les bénéfices réalisés sur les actions. Les contribuables doivent se préparer à des augmentations potentielles des taxes, tout en considérant diverses stratégies de planification fiscale pour atténuer les impacts. Les options incluent l’utilisation des enveloppes fiscales comme les comptes Isa et les transferts de placements entre conjoints.
Les investisseurs sont confrontés à une hausse potentielle des impôts lors du prochain budget présenté par le gouvernement travailliste. Depuis quelques semaines, des avertissements circulent concernant les mesures fiscales à venir, et il est clair que le public devra faire des sacrifices. Le leader travailliste a clairement indiqué que le budget serait difficile et que les contribuables ayant les revenus les plus élevés, y compris les investisseurs, devraient s’attendre à un alourdissement de leurs charges fiscales.
Des détails commencent à filtrer sur l’ampleur des impacts envisagés pour les investisseurs. Voici un aperçu de ce que nous savons actuellement et de ses implications pour votre portefeuille, surtout si la chancelière, Rachel Reeves, n’y va pas de main morte.
Informations clés sur les changements fiscaux
Il est probable que les investisseurs soient de plus en plus imposés sur leurs gains grâce à une augmentation de la taxe sur les plus-values. Cette taxe est appliquée lorsque des bénéfices sont réalisés lors de la vente d’actifs tels que des actions, des œuvres d’art, des bijoux, ou des biens immobiliers qui ne sont pas la résidence principale de la personne.
Aujourd’hui, les taux de la taxe sur les plus-values sont de 18 % pour les biens immobiliers et de 10 % pour d’autres actifs. Une des solutions les plus évidentes pour agrandir les recettes fiscales serait d’augmenter ces taux, mais les récentes discussions n’ont pas encore clarifié la direction exacte que prendra le gouvernement.
Tout d’abord, une question a été posée à Keir Starmer concernant une possible hausse de la taxe sur les plus-values à 39 %. Quelques jours plus tard, des reports ont suggéré que la chancelière avait choisi de ne pas augmenter la taxe sur les ventes des résidences secondaires. Cette décision repose sur les analyses du Bureau des responsabilités budgétaires, indiquant que relever cette taxe pourrait réduire les recettes fiscales, car cela découragerait les propriétaires de vendre ou d’acheter.
En tout, seulement 12 % des recettes fiscales de la taxe sur les plus-values proviennent des biens immobiliers, tandis que plus de la moitié provient des actions. Les nouvelles indiquent que la chancelière s’apprêterait à augmenter la taxe sur les plus-values pour les bénéfices provenant de la vente d’actions.
Le montant attendu pour les investisseurs
Avec ces informations, nous pouvons commencer à estimer l’impact financier que cette augmentation pourrait avoir sur les investisseurs.
D’abord, les investissements réalisés dans le cadre d’une pension ou d’un compte d’épargne individuel (ISA) restent entièrement protégés de la taxe sur les plus-values, donc peu affectés par un changement éventuel. De plus, les investisseurs peuvent réaliser jusqu’à 3 000 £ de bénéfices annuels sur leurs ventes d’actions sans impôt sur les plus-values, mais ce seuil a été réduit au fil du temps.
Les inquiétudes grandissent sur le fait que le chancelier pourrait suivre les recommandations de l’Institut for Fiscal Studies pour aligner les taux de la taxe sur les plus-values sur ceux de l’impôt sur le revenu, ce qui pourrait doubler l’impôt à payer pour les investisseurs.
Cependant, avec Starmer suggérant que 39 % semble excessif, il est probable qu’une augmentation moins significative soit envisagée. Une option envisageable pour la chancelière consisterait à appliquer les mêmes taux pour les ventes d’actions que pour les transactions immobilières, actuellement de 18 % pour les contribuables à taux de base et de 28 % pour ceux à taux supérieur. Cette solution simplifierait le système fiscal et pourrait augmenter les recettes tout en limitant les impacts sur les propriétaires de résidences secondaires.
Le cabinet Wealth and Personal Finance a mandaté les experts d’Evelyn Partners pour analyser les ramifications de ces futurs changements pour votre portefeuille.
Comment protéger votre investissement
Il est essentiel de bien réfléchir avant de prendre des décisions hâtives. Calculez les plus-values potentielles, et après avoir épuisé votre allocation actuelle, vous pourriez constater que vos niveaux de plus-values ne risquent pas d’être sérieusement affectés par une hausse de la taxe.
A gardez à l’esprit que des changements peuvent survenir sans préavis, donc commencez à planifier dès maintenant. Si vous n’avez pas épuisé votre allocation ISA de 20 000 £, envisagez de vendre des actions dont la plus-value est inférieure à 3 000 £ pour les racheter dans le cadre d’un ISA. Une fois à