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L’Amérique et l’Union européenne ont été qualifiées de «terrifiées» par un Royaume-Uni prospère. L’ancien député européen John Longworth a suggéré qu’il est peu probable qu’ils veuillent voir la Grande-Bretagne « se débrouiller toute seule ».
Le président de la Fondation pour l’indépendance a semblé suggérer que ceux qui s’attardent sur les erreurs de la Grande-Bretagne attirent simplement l’attention sur son « potentiel ».
Les responsables de Washington et de Bruxelles ont pris des coups au Royaume-Uni au cours de la semaine dernière, à la suite des turbulences du marché qui ont suivi le mini-budget de l’ancien chancelier Kwasi Kwarteng, qui promettait d’offrir une série de réductions d’impôts non financées.
Celles-ci ont pour la plupart été annulées depuis par le nouveau chancelier Jeremy Hunt, qui a insisté sur le fait qu’en réglant la crise, « rien n’est hors de propos ».
Mais Joe Biden a suggéré que le pays n’aurait jamais dû tomber sur ces problèmes en premier lieu, qualifiant de « prévisible » la tourmente qui a suivi le mini-budget.
Interrogé dans un magasin de crème glacée de l’Oregon sur les problèmes qui ont suivi les mesures économiques de Liz Truss, le président a répondu : « Eh bien, c’est prévisible. Je n’étais pas le seul à penser que c’était une erreur.
« Je pense que l’idée de réduire les impôts des super-riches à un moment où – de toute façon, je pense juste – je n’étais pas d’accord avec la politique, mais c’est à la Grande-Bretagne de porter ce jugement, pas à moi. »
Un autre susceptible d’avoir pensé ainsi était l’ancien négociateur du Brexit pour l’UE, Guy Verhofstadt, qui a plaisanté samedi : « Comment se passe le Brexit ».
Il a ajouté : « Une chose est sûre : le gâchis n’a pas commencé en 2022 mais en 2016. »
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« Dommage que notre classe politique soit si lâche. »
Un thème particulier de discorde entre la Grande-Bretagne et les États-Unis et l’UE au cours des derniers mois a été le protocole d’Irlande du Nord.
Les responsables de Washington, dont M. Biden lui-même, ont fait des interventions importantes, insistant sur le fait qu’un règlement négocié doit être conclu afin d’éviter les répercussions des États.
Bruxelles a également menacé à plusieurs reprises de déclencher une guerre commerciale avec Londres si la « mauvaise » approche était adoptée concernant le traité post-Brexit.
Les responsables de l’UE ont longtemps suggéré qu’il appartenait aux diplomates britanniques d’offrir plus sur la table des négociations pour qu’un règlement soit atteint.
Le tánaiste irlandais Leo Varadkar a cependant accepté plus tôt ce mois-ci que certaines parties du protocole étaient «trop strictes» dans ce qui semblait être un revirement majeur du traité post-Brexit.
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