La BCE renforce la pression sur les banques pour faire face aux risques climatiques

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La Banque centrale européenne a intensifié mercredi la pression sur les banques de la zone euro pour qu’elles s’attaquent aux risques liés au changement climatique en menaçant d’imposer des sanctions aux retardataires.

Dans un examen thématique des pratiques des banques, portant sur 186 banques détenant des actifs totaux de 25 000 milliards d’euros, le principal superviseur bancaire de l’UE a déclaré que les prêteurs adoptaient encore pour la plupart une « approche attentiste » pour identifier et gérer les risques climatiques.

La BCE a donc fixé une série d’objectifs intermédiaires en 2023 avant une ultime échéance pour que les banques répondent pleinement à ses attentes fin 2024.

« Les délais seront étroitement surveillés et, si nécessaire, des mesures d’exécution seront prises », a déclaré Frank Elderson, vice-président du conseil de surveillance de la BCE, dans un article de blog.

Le Néerlandais, qui a mené la charge sur le changement climatique à la BCE, a déclaré que les banques ne parviennent toujours pas à « saisir toute l’ampleur » des risques climatiques et environnementaux, ajoutant que les changements réels de revenus « restent rares ».

Selon le calendrier de la BCE, les banques devront catégoriser les risques climatiques et évaluer l’impact sur leurs activités d’ici mars 2023 au plus tard. D’ici fin 2023, les prêteurs doivent inclure les risques climatiques dans leur gouvernance, leur stratégie et leur gestion des risques.

Alors que les banques ont mis en place des pratiques de base et fait des progrès, la BCE a déclaré qu’elles manquaient toujours de méthodologies plus sophistiquées et d’informations granulaires, ce qui signifie que presque tous les prêteurs ont des « angles morts ».

La BCE demande principalement des changements qualitatifs aux banques plutôt que d’imposer des charges de capital. Pourtant, un petit nombre de prêteurs verront un impact dans le processus d’examen et d’évaluation prudentiels (SREP) cette année, ce qui a un impact sur le capital.

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